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Dans le cadre de la lutte contre les fakes news, la cellule de fact checking de l’Unicef-Bénin et les U-reports ont mené une campagne de recensement des infox liés au Covid-19 dans la commune d’Adjara. De cette enquête, il ressort que le gouvernement béninois distribue de l’argent après la vaccination. Certains se sentent même frustrés pour n’avoir perçu aucun fonds. Nous avons vérifié cette information et c’est faux, le gouvernement béninois n’octroie aucun fonds après la vaccination.

Depuis l’avènement du Covid-19, le monde s’est retrouvé pris dans deux pièges pandémiques. Il s’agit de la pandémie du Covid-19 et celle liée à la prolifération des infox. En effet, dans un contexte de crise sanitaire, l’humanité plongée dans une crainte de propagation du nouveau coronavirus doit faire également face au phénomène des fakes news. Allant des rumeurs aux canulars, les informations non vérifiées ont gagné les esprits créant soit des frustrations soit de la psychose chez les populations à majoritairement plongées dans l’illectronisme. Au Bénin, nous avons identifiés une infox que nous avions vérifiée pour vous.

Pendant la crise sanitaire que traverse l’humanité et aussi le Bénin, certains citoyens béninois pensent que le gouvernement distribue des fonds après la vaccination contre la pandémie du coronavirus. D’autres se sont faits vacciner dans le but de percevoir ces sous mais grande fut leur frustration lorsque ce ne fut pas le cas.

Après vérification, nous avons découvert qu’il s’agit tout simplement d’une infox qui circule et qui serait une confusion avec une autre mesure de riposte mise en place par le gouvernement béninois. Notre vérification s’est concentrée sur les comptes officiels des canaux digitaux, réseaux sociaux et site web du gouvernement béninois. Et sur ces différents comptes, aucune information et publication ne fait cas d’une quelconque distribution pécuniaire après la vaccination contre la Covid-19. Par contre, plusieurs publications font cas d’une mesure de riposte, celle du soutien financier aux artisans. Ce serait donc une confusion.

En réalité, au Bénin, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures de riposte au Covid-19. Au nombre de celles-ci se trouvent des mesures socioéconomiques visant à soutenir économiquement les entreprises pendant la crise sanitaire du Covid-19. En août 2021, le gouvernement du Bénin a annoncé son plan de soutien aux entreprises formelles et informelles établies au Bénin.

L’objectif de cette mesure était de soutenir les entreprises dans un contexte de crise sanitaire marquée par l’installation d’un cordon sanitaire. Ainsi, des entrepreneurs, des artisans et autres ouvriers devaient s’inscrire via la plateforme web dédiée afin de bénéficier d’un soutien financier que certains ont confirmé avoir reçu par les moyens de paiement mobile. Il n’est donc pas question d’une distribution pécuniaire pour encourager ou récompenser quiconque après la vaccination. Cette information est donc fausse.

D’autres mesures de riposte sont prises dont le cordon sanitaire, la restriction des espaces publics et lieux de rassemblement, le respect strict des gestes barrières etc. Outre ces derniers, les campagnes de vaccination gratuites contre le Covid-19 sont initiées par le gouvernement du Bénin afin d’encourager les populations à se protéger du Covid-19 et réduire les risques de propagation de la pandémie. C’est dans ce contexte que le Bénin avait reçu le 30 septembre 2021, 332 280 nouvelles doses de vaccin dans le cadre de l’initiative Covax. Ces dernières offertes par l’Ambassade des USA près le Bénin avec l’Unicef consistaient à soutenir les efforts du gouvernement béninois pour juguler la propagation de la pandémie.

Atman Bouba

L’atténuement de situation en ce qui concerne le virus du Corona depuis quelques temps amène à se demander si la maladie existe encore ? et s’il faut toujours se faire vacciner. 

Et vous qu’en pensez-vous ?  Et si on en parlait !

Tout le monde ne peut forcément pas être un bon investigateur ; néanmoins, nous pouvons tous contribuer à la lutte contre la propagande des rumeurs, surtout celles liées à la COVID 19 ainsi que sa vaccination en stoppant la prolifération des propos non vérifiés. 

<<La COVID 19 est finie. Même les journalistes, les médecins et le gouvernement n’en parlent plus. Pourquoi allons-nous encore faire la vaccination ? c’est comme si nous voulons encore rappeler la maladie » ». Dixit un citoyen Béninois questionné dans les rues de Calavi lors d’une interview de routine. 

Il n’est d’ailleurs pas le seul à penser ainsi. De nombreux citoyens béninois crient de plus en plus victoire quant à la disparition du virus. Chacun est retourné à ses vieilles habitudes à risque. 

Il n’est pas aussi rare d’entendre dans les discussions, des affirmations de regrets, de mécontentement et d’indignation pour avoir accepté se faire vacciner tôt.            << J’aurais dû tenir tète comme mes amis qui ont refusé dans le temps de se faire vacciner.  Moi qui ai fait, qu’est-ce que cela m’apporte ? Voilà que la maladie est partie et moi je continue de vivre avec une injection (VACCIN) dont j’ignore la composition et les répercussions. Si seulement je savais… » ». A affirmer un citoyen de la cité des Kobourous.

La pandémie de Covid-19 n'est pas finie et nous avons les moyens de la  combattre" - L'Express

FACE A CES AFFIRMATIONS : QUE COMPRENDRE ?  COMMENT AGIR ?

D’une manière ou d’une autre, les citoyens n’ont pas totalement tort. Mais à s’y pencher de plus près, nombreux sont les aspects à prendre en compte dans l’analyse situationnelle.

En réalité, la COVID 19 existe toujours, et le risque pour une nouvelle pandémie existe si les mesures nécessaires ne sont pas prises. La vaccination contre le virus est toujours d’actualité. Les centres de santé concernés continuent toujours l’administration des vaccins.  

Il est vrai que la communication autour de la maladie a baissé depuis un certain moment ; mais cela n’éradique pas son existence pour autant.

E réalité, l’estompement du virus, n’est forcément pas la fin de la maladie. Car, le SIDA, le paludisme, et pleines d’autres maladies existent toujours quand bien on en sensibilise de moins en moins. 

 Il ne sert donc strictement à rien de vivre à lutter contre les conséquences d’un virus qui peut nous détruire alors qu’on peut simplement le prévenir en optant pour la vaccination. 

Et Si la COVID 19 doit vraiment disparaitre comme nous le souhaitons tous, cela dépendra de toi, de moi en tant qu’individu citoyen et d’uniquement de nous. 

CITOYEN, TA PART DE RESPONSABILITE…

Il est souvent aisé de dire ce que l’on souhaite ou encore d’indexer les autres comme le coupable idéal des réalités peu réjouissantes que nous vivons. Mais à y voir de plus près, qui sont les ‘’autres’’ si ce n’est que chacun de nous pris individuellement ?

La fin de la COVID 19 passe par un certain nombres d’engagements personnels.

Chaque personne doit comprendre que :

  •  Se faire vacciner est avant tout un acte citoyen ;
  • Se faire vacciner prévient les risques d’une nouvelle pandémie ;
  • Se faire vacciner, c’est se protéger et protéger la vie de ceux qu’on aime ;
  • Se faire vacciner, c’est pour que jamais plus, on ait à se faire confiner et créer une distance entre nous et ceux que nous aimons ;
  • Se faire vacciner, permet de voyager librement sans avoir à se préoccuper des tests plus ou moins fatigants ;
  • Se faire vacciner, c’est préserver sa santé sans laquelle nous ne sommes rien ;
  • Se faire vacciner, c’est fortement se protéger contre les formes les plus graves du virus et la mort ;
  • Se faire vacciner parce que c’est le meilleur moyen de prévention, de lutte et de traitement du virus qui est à portée de mains. Car pour cette infection virale, aucun traitement efficace de guérison n’existe encore.

La lutte efficace et efficiente pour l’éradication de la COVID 19 passe par l’engagement personnel de chacun des acteurs avec à la tête l’individu faisant preuve d’acte de citoyenneté responsable. 

N’attendons toujours pas une rechute avant de faire le geste utile : LA VACCINATION.

Edwige Binazon

Internet est devenu aujourd’hui la plus grande école du monde mais aussi représente le moyen le plus facile de véhiculer une information, de s’informer. Ainsi, plusieurs informations circulent tous les jours et à tout heure. Parmi toutes ces informations circulant, il y en a de vraies et fausses. Les fausses informations, également connues sous le nom de désinformation ou de fausses nouvelles, désignent des informations fausses ou inexactes, délibérément diffusées par divers médias. La grande disponibilité des informations et la facilité de leur diffusion en ligne ont facilité la propagation rapide et à grande échelle de fausses informations. Cela peut avoir de graves conséquences, notamment en sapant la confiance du public dans les institutions et en diffusant de fausses informations qui peuvent causer des dommages. Il est important de distinguer les vraies des fausses informations sur les réseaux sociaux. Pour ce faire voici quelques petites actions à mener sur une information sur laquelle vous avez des doutes sur internet. Il faut : 

Vérifiez la source : Il est important de vérifier la source des informations sur Internet car toutes les informations sur Internet ne sont pas exactes, dignes de confiance ou impartiales. 

Les sources d'information

La vérification de la source peut vous aider à évaluer la crédibilité, la fiabilité et la motivation de l’information et de son créateur, et à déterminer si l’information convient à vos besoins et à vos objectifs. Recherchez des sources crédibles telles que des organes d’information établis, des agences gouvernementales ou des experts reconnus dans le domaine. Évitez les sources qui ne sont pas facilement vérifiables ou qui ont l’habitude de diffuser de fausses informations. En vérifiant la source, vous pouvez également éviter la désinformation, la propagande et les fausses nouvelles, et prendre des décisions éclairées sur la base d’informations exactes, crédibles et pertinentes.

Recherchez des preuves : Les informations sont-elles accompagnées de faits, de données ou de sources à l’appui ? Y a-t-il plusieurs sources crédibles qui rapportent la même information ?

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La recherche de preuves d’informations sur Internet est importante pour plusieurs raisons. En recherchant des preuves, vous pouvez vérifier la validité des informations et vous assurer qu’elles sont dignes de confiance. Les preuves peuvent apporter un éclairage plus approfondi sur un sujet et vous aider à mieux le comprendre. Lorsque vous recherchez des preuves, vous pouvez trouver des données qui peuvent éclairer vos opinions et votre prise de décision. Les données probantes constituent la base du raisonnement et de la résolution de problèmes fondés sur des données probantes, qui est une approche scientifique et rationnelle de la prise de décision.

Éviter la désinformation : La recherche fondée sur des preuves peut vous aider à éviter les informations erronées et les fausses affirmations qui sont courantes sur l’internet.  

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La désinformation peut avoir des conséquences négatives, comme la diffusion de fausses informations, la création de malentendus, l’atteinte à la réputation et le préjudice causé aux individus ou à la société. En évitant les fausses informations, vous pouvez vous assurer que votre compréhension du monde est basée sur des informations exactes et fiables, et contribuer à promouvoir une société mieux informée.

Faites attention aux titres sensationnels : Méfiez-vous des titres « clickbait » ou des informations qui semblent trop belles (ou trop mauvaises) pour être vraies.

$115M In Ad Spend Lost To Clickbait Sites, Report Finds

Les titres sensationnels et les appels au clic sont souvent utilisés comme tactiques pour attirer l’attention des gens et générer du trafic sur les sites Web. Ils peuvent être trompeurs, exagérés, voire complètement faux, et sont utilisés par les sites web pour générer des revenus par le biais de la publicité ou pour promouvoir leurs propres intérêts. Il est important de faire preuve d’esprit critique et de vérifier les informations avant de les accepter comme des vérités, en particulier lorsqu’elles proviennent de sources qui ont l’habitude d’utiliser des titres sensationnels pour obtenir des clics ou qui ont un parti pris. De plus, le fait de se fier uniquement aux titres sensationnels peut conduire à une compréhension limitée et biaisée des questions et des événements importants.

Vérifiez la date : l’information est-elle récente et pertinente, ou est-elle périmée ?

La BI dans tous ses états - 4 - Lier vos SI - Mace Solutions

Il est important de vérifier la date des informations sur l’internet, car cela permet de déterminer leur pertinence et leur exactitude. Comme les informations peuvent devenir obsolètes ou incorrectes avec le temps, le fait de connaître la date de leur publication ou de leur dernière mise à jour peut aider à évaluer leur crédibilité. En outre, les progrès technologiques, scientifiques et autres peuvent rapidement rendre les informations obsolètes. Il est donc important de s’assurer que les informations que vous utilisez sont à jour.

Vérifiez l’absence de manipulation : L’image ou la vidéo a-t-elle été modifiée ou manipulée d’une quelconque manière ? Des outils tels que la recherche inversée d’images peut vous aider à vérifier l’authenticité d’une image.

Vérifier l’absence de manipulation des informations sur l’internet est important car cela permet de s’assurer que les informations consommées sont exactes et dignes de confiance. Cela est particulièrement crucial à l’ère numérique actuelle, où des informations fausses ou trompeuses peuvent se propager rapidement et avoir un impact significatif sur les individus, la société, voire les événements mondiaux. En vérifiant les informations, on peut éviter d’être induit en erreur et prendre des décisions éclairées sur la base d’informations exactes.

Tenez compte du contexte : L’information a-t-elle un sens dans le contexte dans lequel elle est présentée, ou contredit elle d’autres faits connus ?

Traitement journalistique de l'information | MindMeister Mind Map

La prise en compte du contexte de l’information sur internet est importante cela permet de mieux comprendre l’information, ce qui est essentiel pour acquérir une compréhension plus approfondie du sujet abordé. La compréhension du contexte peut aider à identifier tout parti pris ou point de vue potentiel qui pourrait être présent dans l’information.

Consultez des sites Web de vérification des faits 

Russie - Ukraine : des photos mises hors contexte pour soutenir une fausse  information sur des bombardements à Moscou - Africa Check

La consultation de sites Web de vérification des faits permet de vérifier l’exactitude des informations et d’empêcher la diffusion d’informations fausses ou trompeuses. À une époque où les informations et la désinformation abondent, la vérification des faits est un outil important pour la pensée critique et la prise de décisions éclairées. En consultant plusieurs sources dignes de confiance, les individus peuvent acquérir une compréhension plus complète d’un sujet et former leurs propres conclusions sur la base de preuves. 

En suivant ces étapes simples, vous pouvez contribuer à vous protéger de la désinformation et des fakes news sur les réseaux sociaux.

René Fadonougbo

Cela fait déjà cinq mois que j’écris, je forme sur le fact-checking et notamment sur la Covid-19 à travers la Cellule des Fact-Checkers de l’UNICEF. Mes lecteurs sont en droit de se demander ce qui m’a motivé à mener ce combat; invitant les uns et les autres à se faire vacciner, à respecter les mesures barrières, à faire preuve de discernement dans les informations qui circulent ça et là.

Depuis le début de la Covid-19, plusieurs personnes ont rencontré des difficultés. Certaines sont passées par la dépression et d’autres par la peur et continuent de la vivre. Qui sait? Si une de ces personnes me lit et se demande ce que j’en sais, cet article vient répondre un temps soit peu à ces préoccupations.

Mon premier contact avec Covid-19

La première fois que j’entends parler de Covid-19, c’est en Décembre 2019, alors que cette maladie faisait fureur à Wuhan en Chine. Décembre 2019, j’entends parler d’une maladie qui sévit en Chine, “en tant que journaliste, je me fais le devoir de relayer l’information dans les éditions. Mais personnellement, je ne me sens pas concernée, même si je partage la souffrance de ces nombreuses victimes. Les médias internationaux nous diront après que wuhan est confiné. Et un jour sur C8, des Français à Wuhan expliquent en direct qu’ils ne peuvent plus sortir. La ville est déserte, les chroniqueurs de TPMP en riaient et moi aussi. Ça paraissait en fait irréel. Que c’est lointain cette période!!!

Les mois suivants, le Covid-19 a atteint les pays européens. Alors, j’ai pris peur. Plusieurs questions me hantaient l’esprit. Qu’allaient devenir les personnes qui vivent dans ces pays? Mes amis? L’Afrique peut-elle faire face à une maladie aussi mesquine?

Et en Mars 2020, nous enregistrons le premier cas au Bénin. Jusque là, je gérais mon stress. Puis le gouvernement a pris des mesures. Les personnes positives au Coronavirus s’enregistraient au compte goutte mais…

Les morts aux États-Unis, en Italie, en France, en Espagne croissaient. Je suivais régulièrement les informations internationales. Inconsciemment, je développais une peur.

Oui, je l’avoue, j’avais peur de mourir aussi”.

Mon premier contact avec la Covid-19 était virtuel mais rude!!!

Mes actions

Étant dans cet état d’âme, je comprends très vite que je ne suis pas la seule à subir cette frayeur due à la pandémie de Covid-19. L’Organisation Mondiale de la Santé conseille à ce moment de respecter les règles de bases de l’hygiène: se laver les mains régulièrement, se couvrir le nez et la bouche avec un cache-nez, respecter une distanciation sociale d’au moins un mètre, tousser et éternuer dans son coude. Et donc, je réalise une dizaine d’émissions sur la thématique Covid-19 pour informer les communautés. Ceci à travers la radio, mon blog et mes réseaux sociaux personnels.

Le Fact Checking Project Bénin de US-BWAA m’a permis d’aller plus loin dans ma lutte: celle de déconstruire les fausses informations liées à la Covid-19 qui circulaient sur les réseaux sociaux. Elles étaient liées à l’origine de ce Coronavirus, à sa prise en charge, aux méthodes de prévention… pour ne citer que ceux-là. C’est cette même vision qui motive ma présence au sein de la cellule des fact-checkers de UNICEF. Aujourd’hui, l’impact est encore plus grand. Nous formons des jeunes qui vont ensuite restituer ce qu’ils ont appris dans leurs communautés.

Aujourd’hui, je suis vaccinée contre la Covid-19. Je suis davantage rassurée quant à ma force de résistance face à cette maladie.

Je fais attention aux informations que je partage quelque soit la thématique. Aussi, je vérifie toute information avant d’y donner du crédit.

Qui suis-je?

Isabelle LEMOU, journaliste-blogueuse-communicante, je suis. J’ai fait mes premiers pas dans les médias toute petite en répondant aux micro trottoirs et en participant dans des émissions radiophoniques pour enfant. Mais en tant que professionnel de ce métier, je commence en étant en seconde. Je vais poursuivre mes études et obtenir mon baccalauréat après cette première expérience professionnelle médiatique. 

Après cet examen ultime, je n’ai pas les moyens financiers nécessaires pour intégrer une école de journalisme. Je m’adapte à la réalité du moment et m’inscris en Géographie et Aménagement du Territoire. C’est une faculté dans laquelle je vois des débouchés qui m’intéressent et qui pourront m’être utiles dans mon métier de journaliste. Car je ne comptais pas abandonner.

En Géographie, j’ai suivi le cours de la Géo-santé. “Elle situe la pathologie et le malade dans son espace global en analysant le rôle et l’impact des faits de santé sur l’activité humaine”. Cette matière me fait prendre conscience que je veux aider les populations à prendre soin de leur santé à travers les médias. 

Lorsqu’en 2013, j’ai la chance d’être retenue comme stagiaire dans une radio de la place, je mets tout en œuvre pour mener à bien cet objectif cher à mon cœur.

Isabelle LEMOU

Entre doute et l’angoisse

J’ai beaucoup hésité car d’abord je déteste les injections. En plus ; je n’étais pas malade! J’appliquais au maximum les mesures barrières. Et avec toutes les rumeurs autour de ce vaccin, ça fait froid dans le dos.  Un vaccin qui aurait pour but de diminuer la démographie dans le monde……

Le jour de ma vaccination

C’était dans la matinée du 17 novembre 2021 dans un hôpital de la place à Cotonou. A mon arrivée, tout le personnel de santé dédié pour la vaccination était déjà  là.

Les conditions de ma vaccination

Les conditions dans lesquelles j’ai été vacciné ont été plus ou moins acceptables.  J’ai déploré l’accueil du personnel et la longue attente sous le soleil. On a l’impression qu’ils manquent de professionnalisme. En gros, c’est comme s’ils ont été formés  juste pour piquer ! Le manque d’empathie du personnel a davantage augmenté mon inquiétude. Pour l’attente ça a été pénible car on était parqué sous le soleil comme du bétail attendant au fur et mesure que la file diminue pour avoir une place sur le banc.

Certains étaient assis à l’ombre sur des bancs. Je me suis mis aussi dans le rang et pendant ce temps, mon adrénaline montait.  Lorsque mon tour est arrivé, on m’a demandé des informations ayant rapport avec ma santé avant de passer à l’action. Deux types de vaccin étaient proposés. J’ai suivi les explications et choisi ce qui me convenait. 

Les heures qui ont suivi ma vaccination, j’ai senti de petits malaises de lourdeur et de fatigue mais ça s’est vite estompé. J’avoue que c’est un moment que je n’aimerais plus revivre de sitôt mais j’ai quand même fait le geste salvateur.  Ce que je peux conseiller à ceux-là qui attendent encore, c’est de se rendre dans des centres indiqués pour se faire vacciner aussi et protéger les autres.

 Ceci est le témoignage d’un congolais vivant au Bénin. Contrairement à lui qui a pu se surpasser, beaucoup se sont laissé envahir par l’angoisse et les doutes que les rumeurs laissent dans notre entourage. La vaccination reste et demeure l’ultime voie pour se prémunir des affres de la covid 19. Découvrez à nouveau ses avantages dans la suite de cet article.

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Les avantages de la vaccination

Selon la docteure canadienne Charu kaushic, en vous faisant vacciner, non seulement vous vous protégez contre le virus à l’origine de la COVID-19, mais vous protégez aussi votre entourage.

Un vaccin, c’est un peu comme un exercice pour le système immunitaire. Il permet au corps de développer des anticorps et d’autres moyens de défense contre le virus sans y être exposé et sans risque d’infection réelle. C’est le grand avantage de la vaccination.  On obtient la protection sans avoir la maladie.

Bien qu’aucune protection (y compris les vaccins) ne soit efficace à 100 %, la vaccination réduit fortement le risque d’infection en cas d’exposition au virus. De plus, toutes les études montrent que les personnes entièrement vaccinées qui contractent la COVID-19 sont beaucoup moins susceptibles d’être atteintes d’une forme grave de la maladie, d’être hospitalisées ou d’en mourir que celles non vaccinées.

Les vaccins servent à prévenir les maladies graves. C’est pourquoi on les présente souvent comme une merveille de la médecine moderne. Et comme le dit le proverbe, mieux vaut prévenir que guérir.

Gloria Tchidime

Les fake news se manifestent de différentes façons allant de simples messages déformés, aux images montées ou encore aux vidéos dont la source est dénaturée dans le but de provoquer des troubles, de semer la panique ou de fausser le jugement de la masse pour l’amener à prendre une décision contraire à la raison, comme de trouver normal de faire violences pour riposter. Les vidéos montées, les deepfake ou bien même les vidéos authentiques mais dont la source est une invention sont des techniques utilisées par les auteurs de la fabrication de l’usine des intox pour faire leur besogne d’intérêt nuisible. C’est pourquoi dans cet article, on vous donne les moyens de vérifier par vous-même la source d’une image ou d’une vidéo virale ou non sur les réseaux sociaux et qui provoquent déjà entre autres sentiments la révolte ou la haine.

Parlons d’abord des outils techniques

InVid WeVerify

C’est une plateforme qui vous permet d’analyser une vidéo ou une image afin de vous permettre de savoir si leur contexte d’utilisation est ce qui vraiment. En effet, vous avez la possibilité d’ajouter l’extension à votre navigateur si vous utilisez par exemple « Google chrome ». Avec cette extension il vous sera plus facile de vérifier les images que vous souhaitez vérifier. La particularité ici c’est qu’une fois chargée votre vidéo, vous avez plusieurs captures d’écrans qui y sont faites et qui sont analysées par le serveur pour vous ressortir la vidéo diffusée pour la première fois sur le web.

Youtube data viewer

Pour être honnête, cette plateforme développée par Amnesty International USA est l’une de mes préférées. Elle a pour but de vérifier la première fois où une vidéo a été diffusée sur youtube en fournissant, la plus vieille date d’apparition, mais aussi l’auteur et le contexte. Pour s’en servir il faudra charger la vidéo à fact-checker sur votre compte youtube personnel ou celui à utiliser pour vérifier la vidéo et ensuite récupérer le lien généré par la vidéo pour la charger dans le moteur de recherche de ladite plateforme. Ainsi donc, vous aurez l’historique de toutes les apparitions de cette vidéo sur youtube, ce qui vous permettra de savoir si le contexte dans lequel vous avez reçu la vidéo aujourd’hui est le même qu’à la vraie source.

Google Lens, Google images et TinEye

Ces différents outils techniques ont pour particularité de servir à faire des recherches par images inversées bien fournies. Face à une vidéo à fact-checker il faut avoir le réflexe de faire des captures d’écrans de zones identifiables, ou de marques, de panneaux, de route ou tout autre signe distinctif. A base de ces captures d’écran, procéder à la recherche par images inversées. Cela permet par exemple de savoir si on est réellement dans telles villes mentionnées dans la légende qui accompagne la vidéo, ou de savoir si l’événement relaté s’est vraiment déroulé à telle période exacte de l’année. Je recommande surtout Google Lens qui un système intégré de détection sur image et qui peut révéler beaucoup de choses que vous ne soupçonniez pas.

Voyons à présent quelques méthodes traditionnelles

Lorsque l’utilisation des outils techniques de recherche d’images inversées n’a pas pu aboutir, aller à la source vous-mêmes. Faites des appels à témoins pour confirmer ou infirmer les dires de la vidéo, demandez l’avis de personnes résidents dans la zone ou chercher toute personne habilitée à vous renseigner sur la véracité ou non de la vidéo. Par exemple, lorsqu’on parle de vaccination obligatoire dans une école de Cotonou, chercher à vous rendre dans l’école pour parler au directeur, à l’administration, questionnez certaines élèves en gardant leur anonymat si besoin est, faites votre petite enquête pour dénicher la vérité.

Alors laquelle de ces méthodes avez-vous déjà essayée ? Avez-vous d’autres recommandations ? L’union fait la force, je serai ravi de vous lire en commentaires.

Emmanuel Ganse

Avec le gonflement d’internet et des technologies de l’information et de la communication, les informations surviennent de plus en plus vite. Entre les millions de données qui circulent, il est parfois difficile de spécifier ce qui est vrai et ce qui est faux. Comment faire la part des choses ? Face aux réseaux sociaux Comment s’y tenir ?

La fiabilité d’Internet est souvent remise en question pour de nombreuses raisons. L’une d’entre elles étant le fait que n’importe qui peut publier une opinion personnelle sur n’importe quel sujet. Toutefois, on peut tout de même s’avancer qu’il existe diverses sources d’informations fiables sur internet. Surtout qu’il ne faut pas qualifier de fausse une source d’information parce qu’elle n’adopte pas un point de vue similaire à d’autres. Le plus important est d’apprendre à discerner les sources pertinentes et celles qui ne le sont pas. 

Voici quelques astuces pour vous aider à trouver des sources d’informations fiables sur internet.

  • Ne faites pas confiance à votre première source d’information 

Certes, le web est un vrai réservoir d’informations. Mais, il est à noter que peu importe où vous trouvez des informations, il est toujours judicieux de les vérifier par rapport à d’autres sources. Vous pouvez le faire en effectuant des recherches supplémentaires en ligne ou en vérifiant certaines publications imprimées (journal, magazine, livres à bibliothèque…). Ainsi, si vous trouvez les mêmes informations sur plusieurs autres sites web légitimes ainsi que dans une publication imprimée, cela augmente les chances que les informations soient exactes.

  • Vérifier le nom de domaine du site internet 

Regardez bien les trois lettres à la fin du nom de domaine du site. Vous verrez par exemple : « .edu » (éducatif), « .gov » (gouvernement), « com » (commercial) ou encore « .org » (à but non lucratif). En général, les sites web se terminant par « .edu » et « .gov » sont crédibles. Mais restez quand même vigilant, afin d’éviter les sites qui les utilisent pour tenter de tromper les internautes. Les sites internet à but non lucratif (.org) peuvent également contenir des informations fiables. Toutefois, prenez votre temps pour examiner leur contenu et faire une vérification croisée avec d’autres sites. Quant aux sites web commerciaux, tels que ceux d’organismes de presse réputés ou les blogs, ils peuvent également être de bons réservoir d’information. Mais de préférence faite de la recherche croiser, parce qu’ils pourraient ne pas être neutres.

Vérifier la véracité des informations sur internet : comment s’y prendre ?
  • Vérifier la date de l’information 

Une autre astuce pratique consiste à regarder la date de publication, de même que les dates attachées aux études et aux sources présentes dans un article. A titre d’illustration, si un article cite une étude réalisée il y a 10 ans, cela remet en question la fiabilité de l’information. C’est particulièrement le cas s’il existe des études plus récentes disponibles sur le sujet traité.

Une autre bonne indication qu’un article en ligne n’est pas fiable est la présence dans son contenu de liens cassés, ou brisés redirigeant vers une page d’erreur. De nombreux articles de sites Web incluent des liens sur lesquels les visiteurs peuvent cliquer pour plus d’informations. Si ces liens ne mènent nulle part, il y a de fortes chances que l’article soit ancien. En outre, un site web de qualité aura un webmaster qui prendra le temps de maintenir à jour les liens et le contenu.

  • Classification des sources

-Les articles de magazines, des contenus et articles de journaux de journaux bien établis : ils sont écrits pour le grand public par des auteurs ou des journalistes qui se sont basés sur des sources fiables et contrôlés par un éditeur.

-Les articles d’auteurs ou journalistes qui font partie du personnel d’une agence de presse respectée ou qui sont reconnus comme des experts en la matière.

-Les articles ou livres commerciaux ou professionnels : ils sont écrits par des spécialistes dans leur domaine pour transmettre des informations axées sur la pratique. 

-Articles ou études scientifiques évalués par des pairs : ils sont écrits par des chercheurs pour des étudiants et d’autres chercheurs. 

Avant de vous baser sur les informations diffusées par un site, il est important de prendre en compte certains points. Dans un premier temps, il est conseillé de consulter la page « À propos » du site où vous trouvez les informations. Cela vous permet d’avoir une idée sur le type de site où vous prenez les informations.

D’une manière générale, une information peut se présenter sous différentes formes. Il existe, par exemple, des informations orales, des informations écrites, des informations visuelles, des informations audiovisuelles, des informations quantitatives et des informations qualitatives. Une information doit être un outil de prise de décision. C’est bien pour cette raison qu’elle se doit d’être fiable, pertinente, non redondante, mais aussi accessible. 

Outre les sites internet, les réseaux sociaux constituent aussi des plateformes où l’information est plus virale.  Avant de les partager ou bien de prendre des décisions y afférant, il est conseillé de vérifier si l’information est vraie ou fausse. Pour y arriver, plusieurs étapes sont à suivre. Vous devez, par exemple, identifier l’auteur de la publication. S’il s’agit d’un média connu, d’une personnalité publique, vous avez l’assurance que l’information est fondée. Sachez toutefois que de faux profils peuvent usurper leurs identités. Si l’auteur est un inconnu ou bien si l’information provient d’un site inconnu, pensez à bien vérifier s’il s’agit d’une information ou non. Sur les réseaux sociaux, il est aussi recommandé de vérifier la date de l’information. En effet, il arrive que les informations « remontent » lorsqu’elles sont très partagées

Emmanuel CODJO

Internet n’a pas de frontière, une fausse information propagée sur les réseaux sociaux en France peut rapidement faire des dégâts au Bénin et dans n’importe quel pays du monde. C’est pourquoi, nous avons vérifié cette information pour vous.

Depuis le début de la pandémie, de vraies informations sont régulièrement « détournées » pour discréditer l’efficacité des vaccins anti-COVID-19. En effet, selon une publication qui a été vue près de 8 000 fois sur Telegram et partagée plus de 1 000 fois sur Twitter depuis le 26 décembre 2022, les vaccins COVID-19 augmenteraient la mortalité infantile particulièrement en France. C’est une mauvaise interprétation d’une réelle étude scientifique de l’Inserm publiée par The Lancet en mars dernier évoquant bien une hausse de la mortalité infantile en France.

Loin de l’interprétation des opposants aux vaccins, cette information a été constatée bien avant l’arrivée de la vaccination, ou même de la COVID-19. Une mortalité infantile qui a bien augmenté mais entre 2012 et 2019, bien avant la période de la pandémie.

Les résultats de cette étude renseignent qu’au cours de la période 2012-2019, 53 077 décès de nourrissons de moins d’un an ont été enregistrés parmi les 14 622 096 naissances vivantes, et que le nombre de décès d’enfants de moins d’un an, a fortement diminué de 2001 à 2005, puis de façon plus lente de 2005 à 2012, avant de remonter. La mortalité infantile est ainsi passée de 3,32 en 2012 à 3,56 décès pour 1.000 naissances vivantes en 2019, soit une augmentation de 7 %.

Sauf qu’en France, il n’y avait pas encore le vaccin anti COVID-19, ni la COVID-19 en cette période d’étude. Jean Christophe Rozé est coauteur de l’étude et président de la Société française néonatalogie. Il a confié à nos confrères de l’AFP, « Il n’y aucun rapport entre cette augmentation et la vaccination contre la COVID-19 puisque les données s’arrêtent à 2019 ».

Les causes de l’évolution de la mortalité infantile entre 2012 et 2019 en France restent à ce jour hypothétiques. Elles sont à la fois liées à l’augmentation de l’âge maternel, l’augmentation de l’instabilité, l’obésité féminine et diabète sucré, etc.

Martin Chalumeau pédiatre et épidémiologiste est l’un des scientifiques ayant supervisé l’étude. Il déplore « On a bien vu sur les réseaux sociaux que certaines personnes associent les résultats de notre étude – l’augmentation de la mortalité infantile – et les vaccins contre le COVID-19, mais ce n’est pas du tout le cas. La période d’augmentation observée se situe entre 2012 et 2019, bien avant la crise sanitaire ». 

Mieux, Martin Chalumeau pédiatre et épidémiologiste, révèle que même « les premières données provisoires dont nous disposons ne montrent pas non plus de hausse de la mortalité infantile depuis le début de la crise sanitaire ou depuis l’arrivée des vaccins ».

Cette information faussée et propagée depuis la France, pouvait non seulement porter un coup à la campagne de vaccination contre la COVID-19 en cours, mais aussi jeter du discrédit sur l’efficacité des vaccins anti COVID-19 à travers le monde entier.

Valère Sossou

HALTE A LA RÉSURGENCE DES MAUVAISES HABITUDES 

A peine trouverez-vous encore dans les rues de Cotonou un citoyen portant  un masque. Dans les cours administratives, écoles, marchés ou autres lieu de grande affluence ; gel hydro alcoolique et dispositifs de lave mains sont passés aux oubliettes. Vous en trouverez d’ailleurs peu qui soient toujours fonctionnels. Ce sont là autant d’éléments qui traduisent la perte d’intérêt pour le sujet.

La communication de masse portant sur l’état de la maladie au Bénin et les chiffres de décès quotidien se sont arrêtés mais est-ce pour autant une preuve de la disparition de la maladie comme le croit plus d’un ?

Le coronavirus fait toujours parler de lui dans le monde.

Le 30 janvier 2023 soit exactement 3 ans après que COVID-19 soit déclaré urgence de santé publique de portée internationale, l’Organisation Mondiale de Santé a décidé de maintenir son niveau d’alerte maximal. Le Rapport de la 14ième réunion du comité d’urgence du règlement sanitaire international concernant la pandémie de maladie à coronavirus tenue le 27 janvier 2023 signale que plus de 170.000 décès liés à COVID 19 ont été rapportés ces huit dernières semaines à l’échelle mondiale. Des cas recensés au niveau des pays actuellement touchés. La chine a particulièrement connu des heures sombres liées à la maladie durant les derniers mois de l’année 2022. Le directeur général de l’OMS souscrit aux conseils donnés par le comité concernant la pandémie actuelle et considère que l’événement continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale quoiqu’ils se dégagent plusieurs facteurs défavorables à savoir que :

  • La surveillance et le séquençage génétique sont en recul partout sur la planète, ce qui rend plus difficile de détecter les nouveaux variants et de suivre ceux que l’on connaît déjà.
  • Selon une récente évaluation rapide des risques, la COVID 19 continue de présenter un risque élevé pour la santé humaine et le risque de transmission du virus reste élevé à l’échelle mondiale.

En attendant de nouvelles issues, l’espoir reste fondé sur la vaccination comme moyen pour stopper la progression et les effets du coronavirus.

Actualité liée à la vaccination anti-COVID 19 dans le monde.

Tandis que c’est le statut quo dans plusieurs pays du globe, le débat portant sur la vaccination a évolué ailleurs sous divers angles.

La France par exemple est sur le point de décréter « une dose de rappel tous les ans ». Les discussions sont en cours, la haute autorité  de santé donnera son avis d’ici la fin de ce mois de février.

Aux Etats Unis la maladie est progressivement en train d’être ancrée dans la normalité.  Le président Joe Biden a annoncé le 30 janvier qu’il va mettre fin le 11 Mai à l’état d’urgence sanitaire en vigueur depuis près de 3 ans. Si cela devient réalité, le gouvernement ne paiera plus les doses de vaccin pour la population. La firme pharmaceutique Pfizer a estimé le prix d’une injection que les patients ou leur assurance devront payer de leur poche à 130 dollars soit près de 80.000 FCFA.

Actualité nationale liée à la vaccination anti-COVID 19

Les vaccins homologués sont disponibles au Bénin et continuent d’être administrés gratuitement. Il y en a de plusieurs types notamment à dose unique ou à double dose. La circulation des personnes et des biens entre Etats ayant repris de plus belle, et les mauvaises habitudes reprennent le dessus ; nous ne sommes pas à l’abri de la maladie. Chacun y gagnerait donc à se faire vacciner.

Alexandra Djotan

La COVID- 19 apparue au Bénin depuis plus de trois (3) ans est toujours d’actualité. Bon nombre de citoyens semblent conjuguer cette pandémie au passé. Mais attention ! Cette infection virale sévit toujours dans la communauté notamment dans la partie septentrionale mais cette fois ci en douce …. La fraîcheur liée à l’harmattan serait peut-être la cause de cette résurgence. Au détour d’une interview, Le Directeur départemental de la santé du Borgou tire la sonnette d’alarme.

Attention ! Attention ! La communauté nationale et internationale, les experts du domaine de la santé, les populations ! Malgré les nombreux efforts consentis, la COVID-19 a visiblement la peau dure .En témoigne la résurgence de ce mal dans certains pays et particulièrement au Bénin. Dans la partie septentrionale (département du Borgou), la pandémie sévit encore et cette fois ci en douce. A la faveur d’une interview lors d’une séance de briefing initié à l’intention des journalistes, le Directeur départemental de la santé du Borgou Dr. Virgile Olivier HOUNKPE donne l’alerte et des précisions sur cette résurgence du Coronavirus dans son ère sanitaire.

Il ressort des propos de l’autorité que de nouvelles contaminations sont enregistrées dans les formations sanitaires même s’il ne s’agit plus de la forme grave. Des cas détectés positifs  le plus souvent au cours des consultations de routine …

La grippe qui sévit actuellement en cette période, et considérée comme une infection banale  pourrait être la cause de cette résurgence. Face à ce constat, Docteur Virgile Olivier HOUNKPE tire la sonnette d’alarme et sensibilise à nouveau les populations. Selon le DDS Borgou, la prévention est de mise. Il invite ses dernières à opter pour la vaccination  pour éviter les cas graves. « Seule la vaccination est le moyen le plus efficace pour mettre fin aux formes graves de la COVID-19.

«Selon Le constat au niveau des hôpitaux  requis pour la vaccination n’est plus reluisant, l’affluence n’est plus remarquable, les populations ne croient plus en l’existence de la pandémie et les vaccins se périment  de jours en jours ; ce qui constitue une perte énorme pour les organismes internationaux et le gouvernement qui ont œuvré pour la disponibilité des différents types de vaccins sur le territoire national et qui ont le souci du bien- être commun face à cette crise sanitaire.

Le Directeur départemental de la santé du Borgou invite les uns et les autres à ne pas bafouer  la vaccination, seule option pour se mettre à l’abri du mal et pour éviter surtout les formes graves de la COVID-19.Docteur Virgile Olivier HOUNKPE insiste sur la vaccination et sa gratuité sur toute l’étendue du territoire national particulièrement dans le département du BORGOU.

Il témoigne de ce que les autorités sanitaires, le personnel soignant des centres de santé sont en état de veille permanente face à la pandémie.

La pandémie du Coronavirus fait toujours l’actualité au Bénin .Mais malheureusement, les populations ne croient plus à l’existence du mal. Dans le département du Borgou, le mal refait surface en douce ses derniers jours. Il faudra faire beaucoup attention désormais…..

La première autorité sanitaire du département alerte et invite à la vaccination contre la COVID-19.Les gestes barrières tels que le port du masque, le lavage régulier  des mains a l’eau et au savon, le respect de la distanciation sont à renforcer dans la communauté.

Darille MEDEGAN FAGLA

Une étude publiée dans la revue Science le 1er décembre 2022 par un groupe de chercheurs a démontré que les ancêtres d’Omicron existaient sur le continent africain bien avant que des cas ne soient identifiés. Ce qui suggère qu’Omicron a émergé progressivement sur plusieurs mois dans différents pays d’Afrique avant sa découverte. Présent dans 128 pays, Omicron domine avec un risque global de contamination très élevé selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Depuis l’arrivée d’Omicron, plus de 80 millions de cas de COVID-19 ont été recensés dans le monde. Des chercheurs dont ceux de l’Institut de la fièvre hémorragique virale (LFHB) au Bénin ont découvert que le prédécesseur d’Omicron était présent sur le continent africain bien avant que des cas ne soient confirmés. Le variant Omicron a émergé progressivement sur plusieurs mois dans différents pays africains. Les chercheurs ont observé le plus grand bond jamais observé dans l’évolution du SRAS-CoV-2 en 2021, découvrant des variantes qui diffèrent du génome viral d’origine par plus de 50 mutations.

Une variante appelée Omicron BA.1 a été découverte pour la première fois chez un patient sud-africain à la mi-novembre 2021 et s’est propagée dans 87 pays du monde en quelques semaines. Fin décembre de la même année, il avait remplacé le modèle Delta, qui dominait le monde jusque-là. Au Mali, l’équipe du professeur Koita a souligné la présence d’Omicron en août 2021, deux mois avant que l’équipe sud-africaine n’identifie Omicron. Depuis lors, les rumeurs sur l’origine de ce mutant hautement contagieux se sont concentrées sur deux théories principales : avant que le coronavirus ne passe de l’Homme à l’animal et ne réinfecte l’Homme comme Omicron, soit il a évolué, soit le virus a survécu plus longtemps chez l’Homme.

Une nouvelle analyse d’échantillons de COVID-19 collectés en Afrique avant la découverte d’Omicron jette un doute sur ces deux hypothèses. Les chercheurs ont trouvé après un prélèvement d’échantillon au Bénin entre le 22 août et le 27 octobre 2021, ainsi que trois échantillons prélevés au Nigeria des traces d’ascendance Omicron, ont identifié. Omicron a été identifié pour la première fois au Botswana et en Afrique du Sud en novembre de la même année, et après une augmentation exponentielle des infections en Afrique du Sud, des schémas similaires sont apparus dans d’autres parties du pays. L’étude contredit la théorie selon laquelle omicron est apparu en Afrique du Sud après une infection prolongée au coronavirus chez des personnes immunodéprimées, éventuellement infectées par le VIH, un virus immunodépresseur courant dans la partie sud du continent africain. Les scientifiques ont commencé à développer un test PCR dédié pour détecter spécifiquement la variante Omicron BA.1. Ils ont ensuite analysé plus de 13 000 échantillons respiratoires de patients atteints de COVID-19 prélevés dans 22 pays africains de mi-2021 à début 2022.

L’équipe de recherche a trouvé le virus avec des mutations spécifiques à Omicron chez 25 personnes de six pays différents qui ont contracté le COVID-19 en août et septembre 2021. C’était deux mois avant que la variante ne soit détectée pour la première fois en Afrique du Sud. L’analyse a été réalisée par une équipe internationale de chercheurs comprenant des chercheurs éminents tels que le professeur Ousmane Koita du Laboratoire de biologie moléculaire appliquée (LBMA), le professeur Jan Felix Drexler, scientifique à l’Institut de virologie de la Charité. Étude allemande sur les infections (DZIF) sans oublier ceux de l’Université de Stellenbosch en Afrique du Sud et de l’Institut de la fièvre hémorragique virale (LFHB).

Les analyses phylogéographiques confirment l’origine de BA. 1 en Afrique de l’ouest avant sa propagation en Afrique australe. Pour en apprendre davantage sur les origines d’Omicron, les chercheurs ont également décodé ou « séquencé » le génome viral de quelques 670 échantillons. Ce séquençage a permis de détecter de nouvelles mutations et d’identifier de nouvelles lignées virales. L’équipe a découvert plusieurs virus qui présentaient divers degrés de similitude avec Omicron, mais ils n’étaient pas identiques. « Nos données montrent qu’Omicron avait des ancêtres différents qui interagissaient entre eux et circulaient en Afrique, parfois simultanément, pendant des mois », explique le Professeur Drexler.

« Cela donne à penser que la variante BA.1 d’Omicron a évolué graduellement, au cours de laquelle le virus s’est de plus en plus adapté à l’immunité humaine existante », complète professeur Koïta. De plus, les données de la PCR ont amené les chercheurs à conclure que même si Omicron n’était pas originaire uniquement d’Afrique du Sud, il y dominait d’abord les taux d’infection avant de se propager du sud au nord à travers le continent africain en quelques semaines seulement. « Cela signifie que la montée soudaine d’Omicron ne peut être attribuée à un saut du règne animal ou à l’émergence d’une seule personne immunodéprimée, bien que ces deux scénarios aient peut-être également joué un rôle dans l’évolution du virus », déclare le Professeur Drexler.

Les recommandations de l’OMS L’OMS recommande aux pays d’adopter une approche scientifique s’appuyant sur l’évaluation des risques, d’opter pour la transparence par un partage des données, ainsi que d’intensifier la surveillance et le séquençage des cas afin d’avoir une meilleure connaissance des variants en circulation. L’Organisation exhorte les pays à poursuivre la stratégie de vaccination, principalement des groupes hautement prioritaires, de manière réfléchie et proportionnelle aux risques. En effet, la vaccination reste essentielle pour réduire les risques de complications, de transmission et de mutation du virus. La priorité doit être aussi donnée à la réduction des perturbations des systèmes de santé, qui risquent d’être submergés avec la vague Omicron, et des services essentiels, selon l’OMS. Pour y parvenir, les pays doivent entre autres lutter contre l’iniquité vaccinale, surveiller le virus et ses variants et prendre des mesures de restrictions adaptées.

Megan Valère SOSSOU

L’authenticité des images devient de plus en plus difficile à vérifier en regardant simplement une photo ou en se fiant à la date et au lieu supposés. Les outils de recherche d’image inversée représentent des solutions fiables vous permettant de vérifier l’authenticité d’une image ou photo que vous avez vu sur les réseaux sociaux et dont vous doutez de l’originalité.

La recherche d’image inversée, qu’est-ce que c’est?

La recherche d’image inversée est une technique permettant de rechercher la source ou d’autres sources d’où provient une image particulière. Lorsque que vous avez des doutes au sujet d’une image, photo que vous avez vu sur les réseaux sociaux ou que l’on vous a envoyée, vous pouvez procéder à la recherche d’images inversées pour avoir plus d’informations à propos de la photo. La recherche d’image inversée peut être utilisé dans plusieurs cas à savoir : 

  • vérifier l’authenticité d’une image;
  • connaître la source d’une image;
  • identifier les fausses nouvelles;
  • etc.

Effectuer une recherche d’image inversée peut se faire facilement sur un smartphone comme sur ordinateur. 

Quelques outils de recherche d’image inversée 

Il existe plusieurs outils permettant de faire de la recherche d’image inversée. Découvrez la liste de quelques uns les plus utilisés : 

  • Google Images 

La recherche d’images de Google est l’outil de moteur de recherche inversé le plus efficace que vous puissiez utiliser sur votre bureau. Ils ont des milliards d’images provenant de millions de pages Web à répertorier.

Donc, si vous ne parvenez pas à trouver une correspondance pour votre image à l’aide d’autres outils, Google Images devrait être le meilleur pari. Vous n’avez pas besoin de vous inscrire pour accéder au service et vous avez la possibilité de télécharger l’image ou de coller l’URL de l’image.

Contrairement à certains autres outils de recherche, même s’il n’y a pas de correspondance exacte avec l’image que vous avez téléchargée, vous obtiendrez de nombreuses suggestions similaires (ou thématiques).

Notez que vous n’aurez pas la possibilité de télécharger ou de coller des URL d’image lorsque vous utilisez un navigateur mobile. Pour obtenir la capacité, vous devez demander le site de bureau à partir du menu de votre navigateur. Google peut envisager l’optimisation du site Web pour les utilisateurs mobiles.

  • Bing Visual Search

Le portail de recherche d’images de Bing est à égalité avec Google Images. Il offre également un mode texte où vous pouvez sélectionner n’importe quel morceau de texte dans l’image que vous avez téléchargée pour rechercher pour identifier les résultats de recherche d’image inversée.

Bien sûr, vous pouvez également essayer convertir des images en texte, mais cela pourrait être pratique.

Vous bénéficiez d’avantages supplémentaires avec le mode texte pour localiser rapidement des points de repère, des objets, etc. Alors, ça vaut le coup d’essayer !

  • TinEye

TinEye est l’une des options les plus précieuses que vous pouvez ajouter à Chrome pour des recherches rapides.

Tu vas devoir télécharger l’image ou collez l’URL de l’image pour obtenir plus d’informations à l’aide de TinEye. Bien que son utilisation soit gratuite pour commencer, ils proposent des offres d’entreprise/d’entreprise pour automatiser le suivi des images et vous alerter si votre image est utilisée sans autorisation.

Contrairement à un outil de recherche d’images classique, il se concentre sur divers aspects de la reconnaissance d’images et de la vision par ordinateur. Ainsi, vous avez le choix d’intégrer ses autres produits pour vérifier les images ou les authentifier pendant que vous effectuez la recherche.

  • Pixsy

Pixy est un outil de recherche d’images inversé intéressant où vous devez vous inscrire pour y accéder gratuitement.

Il vous permet d’importer des images à partir de diverses sources, y compris des plateformes de médias sociaux et des services de stockage en nuage, ce qui devrait s’avérer utile. Vous pouvez également télécharger directement des photos depuis votre ordinateur pour lancer une recherche.

Semblable à TinEye, Pixsy propose également des plans d’entreprise/entreprise pour vous permettre d’automatiser le suivi tout en obtenant une aide juridique en cas de violation du droit d’auteur.

  • Reverse Image Search

Recherche d’image inversée n’est pas un moteur de recherche d’images en soi, mais il vous permet de télécharger des photos et vous donne ensuite la possibilité de choisir parmi différents portails de recherche d’images inversées (Yandex, Google et Bing).

Si vous souhaitez qu’un guichet unique recherche rapidement une image sur le Web, cela pourrait vous aider.

Tous ces outils de recherche d’image inversée vous permettent de vérifier l’authenticité d’une image gratuitement. N’hésitez pas à les utiliser et à les partager.

René Fadonougbo