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Le Bénin à l’instar des autres pays du monde est secoué par la COVID-19. Le gouvernement et les autorités sanitaires se sont mobilisés pour circonscrire cette maladie très tôt déclarée  pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé. A travers des communiqués et messages de sensibilisation, les acteurs de la chaine sanitaire du Benin alerte sur des cas enregistrés au quotidien dans nos formations sanitaires et insistent sur les méthodes de prévention. Lesquelles méthodes axées sur le respect de la distanciation entre les hommes,  le port systématique des masques, le respect des règles d’hygiène autour de nous et notamment le lavage des mains pour éviter la contamination. Des centres de prises en charge et de  traitement sont crées sur  toute l’étendue du territoire national pour recevoir les éventuels cas. Beaucoup d’efforts sont consentis pour éviter la propagation du mal. Des efforts liés notamment à la vaste campagne de vaccination  contre la pandémie. 

Des doses de vaccins ont été réceptionnées par le gouvernement béninois dans le but de protéger les populations. Dès lors, de bouche à oreille et sur les réseaux sociaux les rumeurs se sont intensifier dans le but de décourager ceux qui adhèrent a la vaccination …. D’aucuns proposent des remèdes naturels pour éviter la contamination, tandis que d’autres interdisent la vaccination qui selon eux est source de maladies et de décès .Ces différentes informations ont crée la psychose dans le rang des populations.

Dans nos investigations, nous avons joint au téléphone certains cadres du ministère de la santé pour avoir leur son de cloche sur ces différentes rumeurs et situer l’opinion publique via nos canaux digitaux …Ces derniers balaient de revers de la main ces rumeurs sans nous accorder une interview. 

2ème piste que nous avons exploité, étant donné que nous sommes à Parakou ,nous nous sommes rapprochés des autorités sanitaires du département du Borgou .Dans une interview à nous accorder par le Directeur départemental de la santé , le Dr Ibrahim MAMA CISSE a tenu à clarifier la situation . Selon ces propos, les différents types de vaccins disponibles au Benin sont testés, approuvés par l’OMS pour se prémunir un temps soit peu de la COVID-19. Les populations ont le choix entre les vaccins et les agents de santé sont disposés, bien aguerris pour prendre en charge ceux qui vont présenter des légers signes juste après la vaccination.

 Au sein de notre rédaction, nous avons intensifié des émissions pour sensibiliser les populations sur la pandémie et la vaccination elle-même. Le contrat que nous avons avec la DDS/Borgou nous a permis d’avoir comme personnes ressources  des professionnels de la santé. NB : Les émissions sont interactives ou les auditeurs ont appelé pour avoir des éclaircissements.  Nous avons fait le relai dans les langues locales telles que le fongbé, le bariba , le dendi et le nagot. 

Nous avons relayé longuement sur  la 96.5 radio Fraternité émettant depuis Parakou  des messages de sensibilisation sur la maladie, les comportements et reflexes a avoir en cas de symptômes et le respect des gestes barrières / COVID- 19

Darille  MEDEGAN  FAGLA 

La Covid-19 est fini au Bénin : Un fait réel ? Une rumeur ? Une déclaration officielle ? Pour l’heure, aucune idée.

La prononciation de cette affirmation a fait un tic dans ma tête. Je m’étais automatiquement posée maintes questions. L’auteur de l’affirmation, n’a-t-il pas raison ? Pourquoi les médias ont cessé de parler du Virus ? N’est-ce pas justement parce que la maladie n’existe plus ? Voila autant d’interrogations qui m’ont traversé l’esprit.

Mais au même moment, j’ai pris du recul et fait appel à mon sens critique et de Factchecker. Dans ma quête de vérification de cette affirmation, j’ai mené plusieurs démarches. Le site officiel du gouvernement béninois à été mon premier recourt. Car si la COVID 19 est vraiment finie au Bénin, le ministère de la santé fera nécessairement une déclaration officielle. Cependant, les recherches ont plutôt prouvé le contraire.

Ma deuxième démarche dans la vérification a été de me rendre sur les différentes plateformes de UNICEF BENIN (haltecovid.bj…) ; pour checker. Résultat toujours négatif. Successivement, je me suis rendue à l’hôpital de zone de Abomey-Calavi où j’ai une connaissance à qui j’ai rendu visite. Mon constat a été que la vaccination contre la COVID 19 se poursuit. J’ai pu m’entretenir après avec Monsieur Clément HOUNGBEDJI, Responsable vaccination Abomey- Calavi pour plus de certitude.

A cette étape de mon investigation, tout démontre clairement que les propos selon lesquels ‘’ La Covid-19 est fini au Bénin’’ est une fausse affirmation ; donc une rumeur. Etant du domaine journalistique, j’ai échangé par appel téléphonique avec quelques collègues travaillant dans des organes qui ont fréquemment communiqué autour de la COVID 19, sa vaccination et les gestes barrières.

L’intention était de connaitre les raisons de ce soudain silence autour du virus. Car l’un des fondements de cette rumeur demeure la cessation brusque de communication observée au niveau des médias de l’information. Il s’avère après les échanges que cela n’avait rien à avoir avec la fin de la maladie ; mais plutôt pour des raisons que je garde confidentielle.

Une rumeur, des démarches en fonction du type

Le type de rumeur définit en réalité les différentes démarches de vérification à mener. Il y a de ces types de rumeurs dont la vérification nécessitera forcément des outils de Factchecking tels IN VID WE VERIFY, TINEYES, GOOGLE IMAGE ou autres… Dans ce cas d’espèce, la rumeur disait que ‘’ La Covid-19 est fini au Bénin’’. La démarche a beaucoup consisté à utiliser les moyens de vérification adaptés au contexte. Et jusque-là, aucun fait officiel ne justifie la rumeur.

Toutes les recherches ont donc mené à une même conclusion : La COVID 19 existe toujours au Bénin. Pour avoir le cœur davantage net, j’ai poussé mes recherches hors du Bénin en faisant appel à quelques outils en Factchecking notamment GOOGLE, YANDEX (le moteur de recherche Ruisse) et FACT CHECK EXPLORER (un moteur de recherche très sophistiqué ayant déjà traité en article des rumeurs).

En tapant ‘’ LA COVID 19 est – il finit ? j’ai eu des réponses qui n’ont fait que confirmé mes doutes jusque-là. La COVID 19 continue toujours d’exister même au-delà du Bénin. Toutes ces étapes m’ont permis de confirmer avec certitude qu’il s’agit d’une rumeur que de dire que :’’ La Covid-19 est fini au Bénin’’. Les rumeurs sont multiples et multiformes. A nous de savoir quels moyens utilisés pour démentir une rumeur donnée, sans pour autant utiliser toutes les techniques de Factchecking à la fois. Dans le processus de vérification, l’on peut partir sur des techniques simples mais efficaces et adaptées.

Dans le cas de cette rumeur, même un simple cas confirmé de COVID 19 dans notre entourage au moment de l’affirmation suffirait largement à confirmer la rumeur et informer de ce qui est réel. Sachons par conséquent utiliser les outils en fonction de la nécessité en rapport à la rumeur.

Edwige B. BINAZON

Sur Internet, de nombreuses vidéos et photos montrent des vaccinés parvenant à coller des objets métalliques sur leur bras. Rapidement, certains ont déclaré que les vaccins contre le Covid contiennent des puces ou rendent la peau magnétique. Cela nous a semblé improbable toute suite, puisque ayant fait le vaccin nous-même entre temps et n’ayant pas du tout connu cet épisode de collage métallique. Une recherche par image inversée a montré que certaines de ces vidéos, grâce à In vid we verify, étaient antérieures à la période covid 19.

Nous avions donc une première hypothèse validée sur la fausseté de la rumeur, mais il fallait aller plus loin. Nous avons recherché des avis d’experts en santé publique sur la question.​ ​

Tout d’abord, insérer une micropuce dans un vaccin n’est pas possible car elle est trop grosse pour passer à travers une aiguille de seringue. Ensuite, les vaccins contre le Covid ne peuvent pas rendre votre bras magnétique car ils ne contiennent pas de métaux. Cela, ce n’est pas nous qui le disons, mais il est aisé de le comprendre après avoir suivi cette déconstruction de la rumeur par les experts en fact-checking de la BBC.​

Alors comment expliquer ce phénomène ? Tout simplement par l’état de notre peau qui peut changer dans certaines conditions. Par exemple, la sueur ou la fièvre peuvent rendre notre peau collante et donc permettre à certains objets d’y adhérer. ​ ​ Découvrez également cette vidéo édifiante de la RTBF qui explique pourquoi les vaccins contre le coronavirus ne nous rendent pas magnétiques. Mieux, nous avons pris l’initiative d’interroger aussi certains médecins béninois évoluant à l’étranger comme le Dr Célestin-Alexis AGBESSI, médecin urgentiste dans les hôpitaux de Paris qui de façon factuelle nous a démontré comment les vaccins contre la COVID19 ne pouvaient pas être magnétiques.

Emmanuel Ganse

« Les vaccins anti-covid 19 ne sont pas efficaces. J’en connais qui sont mort de la maladie bien qu’étant vaccinés ». Telle est la réplique d’un citoyen à Adjarra dans le cadre de l’activité de sensibilisation des U-reporter sur l’importance de la vaccination. Une affirmation assimilable à une rumeur que nous avons pris le soin de vérifier. Il s’agit d’une rumeur parce que s’agissant d’une information provenant de source incontrôlée et qui s’est suffisamment répandu. Notre démarche par la suite se résume en quelques étapes clés.

Demander à l’auteur la source de l’information et des éléments de preuves. Réponse de l’auteur : non maitrise de la source et aucune preuve à l’appui en dehors des propos rapportés

Etant journaliste professionnel, nous avons effectué plusieurs recherches sur le sujet en questionnant les bases d’informations disponibles sur le coronavirus. Le site de l’OMS, le site du gouvernement sur le suivi de la maladie au Bénin et bien d’autres encore ont été parcouru

Nous avons ensuite interrogé un spécialiste de proximité sur la question.

Puis avions après recoupement rédigé l’article qui vient confirmer le caractère infondé et inexact de l’affirmation.

A la date du 13 décembre 2021, 1.425.408 béninois ont reçu au moins leur 1ère dose de vaccin. Les chiffres ont évolué à ce jour mais des sceptiques à la vaccination, on en dénombre toujours dans le rang de la population. Un citoyen renconté à Adjarra dans le cadre du camp des jeunes U-Reporter sur la deconstruction des fausses informations déclarait ceci: “les vaccins anti-covid 19 ne sont pas efficaces.

J’en connais qui sont mort de la maladie bien qu’étant vaccinés”. Après verification, cette declaration s’est avérée être fausse. Découvrez dans les lignes à suivre les éclaircissement du specialiste qui répondait à nos différentes preoccupations en Janvier 2022 dansle cadre d’une formation des professionnels des médias. Il s’agit de docteur

Dieudonné TCHEKPE médecin de santé public et Coordonnateur de la zone Sanitaire Zogbodomey-Bohicon-Zakpota. Journaliste: Bonjour Docteur. Merci d’avoir accepté répondre à nos questions.

Médecin: Bonjour Madame la journaliste

Journaliste: Dites nous Docteur, pourquoi se faire vaccine constitue un atout capital ?

Médecin: C’est pour survivre à la pandémie parceque se faire vacciner donne l’avantage d’anticiper la production de la reaction immunitaire. Donc on sait que le vaccine fonctioonne comme si c’est l’agent pathogène meme qui rentre dans votre organisme et déclenche une réponse immunitaire qui déclenche la écretion d’anticorps qui sont là et qui attendant au moment où l’agent pathogène lui-même donc le virus lui meme va venirdans l’organisme et donc le combattre. L’avant age vraiment c’est d’avoir à l’avance des armes pour lutter contre le virus au moment où il sera là.

Journaliste: Au delà de l’individu existe t-il des avantages aussi pour la communauté ?

Médecin: L’avantage pour la communauté ca permet de luttere contre la propagation de l’infection. Ajouter aux gestes barrier la vaccination freine la comntamination parceque un sujet vaccine et qui a son immunité bien renforcé, i lest normalement indemne de la maladie oubien quand il fait la maladie, il ne développe plus la forme grave. Il n’est donc plus dangereux pour l’autre et puis la propagation du virus est ainsi freiner. C’est pour cela nous recommandons qu’une majorité se vaccine ainsi donc la majorité développee cette immunité là pour qu’on arrive au bout dela maladie. Le vaccin répond efficacement pour empêcher les cas graves. Soyez rassurer, les vaccins que nous avons dans notre pays sont des vaccins homologués suffisamment testés, leur éfficacité prouvé leur inocuité attesté. Et donc les rumeurs n’ont aucun fondement scientifique. C’est dommage. J’exhorte la population à se rendre sur les différents lieux de vaccination qui existent sur le territoire national pour aller se faire vaccine afin que nous puissions venir à bout de Covid 19.

Alexandra Djotan

La vérification de la source de l’information

L’une des premières choses effectuée pour vérifier cette information est d’en vérifier la source. Cela inclure le site Web, l’auteur et l’éditeur. Même si cette information était dans un groupe Facebook, j’ai jeté un coup d’œil au profil de l’internaute pour avoir plus d’information su lui. Est-ce un journaliste ? un agent de la santé ? ou représente-t-il un média officiel ? Pour avoir réponses à ces questions il fallait regarder de plus près le profil Facebook et regarder quels sont les publications que ce dernier a l’habitude de faire. C’est ce travail qui m’a permis de savoir que l’internaute n’a pas le profil pour avancer une quelconque remède sur la COVID-19, donc source non fiable.

L’examination du contenu

Après avoir vérifié la source, j’ai examiné le contenu lui-même. Cette étape a consisté à rechercher des signes indiquant si l’information avancée est bien documentée et contient des faits vérifiables ? est-ce qu’une source extérieure a été citée ? Fournit-elle des liens vers d’autres articles ou recherches ? Est-ce le contenu fait référence à une étude effectuée au préalables ? Est-ce que le remède partagé a été recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé ? Ces quelques questions m’ont permis de vite comprendre que cette information était juste une fausse information.

Le recoupement avec d’autres sources

Une autre façon de vérifier les informations sur Internet est de les recouper avec d’autres sources. A ce niveau, j’ai recherché si d’autres sites Web ou organes de presse réputés ont traité du même sujet. Des recherches sur internet m’ont permis de constater qu’aucun n’autre source fiable ne parle de cette remède pour traiter la COVID-19.

La recherche de l’avis d’un expert

Si vous essayez de vérifier des informations sur un sujet complexe, il peut être utile de rechercher l’avis d’un expert. C’est ce que j’ai fait dans ce cas. J’ai contacté un Médecin pour lui faire part de cette remède pour savoir si cela traite réellement le virus. Il m’’a répondu que ce n’est pas un remède. C’est juste une affirmation sans fondement.

La vérification des dates

L’une des erreurs courantes commises par les internautes lorsqu’ils partagent des informations sur Internet est de ne pas vérifier la date. Dans mon cas la vérification de la date n’a pas servi à grande chose mais elle peut être très utile dans certains cas. Des informations qui étaient exactes au moment où elles ont été publiées peuvent ne plus être pertinentes ou exactes. Recherchez la date de publication d’un article ou d’un post, et vérifiez s’il y a eu des mises à jour ou des changements depuis.

René Fadonougbo

‘’La covid serait une invention de la Franc-maçonnerie pour diminuer la démographie mondiale’’. Faux ! Au cours d’une discussion avec un ami sur le Corona virus, ce dernier m’a servi que la maladie est une invention des francs-maçons pour diminuer la démographie mondiale.

Faux ! Pour situer tout le monde, rappelons les origines de la covid 19, comment les francs-maçons le vivent et les solutions qui ont été proposées pour éviter sa propagation. LES ORIGINES DE LA COVID 19 Selon les enquêtes de deux journalistes Britt Yip et Valeria Perasso de BBC Afrique publiées en juin 2021, il en ressort que le virus SRAS-CoV-2 a été détecté pour la première fois en Chine fin 2019 et en juin 2021, il s’était répandu dans le monde entier provoquant plus de 178 millions de cas confirmés et 3,9 millions de décès. Certains des premiers cas étaient liés à un marché humide de la ville de Wuhan en Chine où le premier foyer d’infections Covid-19 a été enregistré. Au cours des derniers mois, les scientifiques sont parvenus à un large consensus sur le fait que le virus s’est propagé à la suite d’un « débordement zoonotique », c’est-à-dire un « saut viral » des animaux infectés vers l’homme, avant de devenir hautement transmissible d’homme à homme.

LES SOLUTIONS POUR LUTTER CONTRE LA PANDEMIE Pour réduire les dégâts de cette maladie, plusieurs organisations internationales se sont mises en collaboration avec de grands chercheurs en médecine. Ils se sont mis à la tâche afin de proposer des réponses sanitaires d’urgence dont les gestes barrières et des vaccins au corona virus. Chaque Etat s’est dépêché de transmettre les messages au sein de son pays mais aussi de faire parvenir les vaccins contre le covid 19. En aucun cas le covid n’est une invention des francs-maçons. Suivez dans les lignes à suivre nos explications à ce propos.

LES FRANCS MACONS ET LA COVID 19 Selon un article publié par l’Agence France Presse le 02 juillet 2021 passé, la pandémie a également secoué ce groupe socioreligieux. Ces derniers ont été obligés de prendre de nouvelles résolutions comme tout le monde afin de pouvoir faire face à cette maladie. Ils ont suspendus des activités ou encore fermé leurs temples au même titre que les autres lieux de cultes. Trois confinements dont un avec fermeture totale des temples. Et un couvre-feu de plus de six mois. Voilà qui a fortement empêché les francs-maçons de se réunir en « tenues », ces rencontres rituelles et d’échanges à huis-clos entre « frères » et « sœurs » d’une même loge qui sont l’essentiel de la vie maçonnique et ont lieu habituellement en soirée.

Pour Georges Sérignac, maître du Grand Orient de France (GODF), principale obédience, « les loges maçonniques ont eu une activité contrariée » depuis le début de la crise du Covid. En fonction des autorisations, certaines loges ne se sont pas réunies du tout, d’autres ont pu, à petites doses. « Les plus âgés, plus fragiles ou plus craintifs ne sont pas venus et craignent toujours de revenir, même après les vaccins », relève Pierre-Marie Adam, grand maître de la Grande Loge de France (GLDF). En fonction des autorisations, certaines loges ne se sont pas réunies du tout, d’autres ont pu mais à petites doses. « Les plus âgés et les plus craintifs ne viennent pas et craignent toujours de revenir, même après les vaccins », relève Pierre-Marie Adam, grand maître de la Grande Loge de France. Voilà quelques explications qui démontrent jusqu’où le covid a bouleversé la vie des francs-maçons. Et tout ceci vient confirmer le fait qu’ils n’ont pas inventé le virus SRAS-CoV-2.

Gloria de Marie TCHIDIME

Dans le cadre de la lutte contre les fakes news, la cellule de fact checking de l’Unicef-Bénin et les U-reports ont mené une campagne de recensement des infox liés au Covid-19 dans la commune d’Adjara. De cette enquête, il ressort que le gouvernement béninois distribue de l’argent après la vaccination. Certains se sentent même frustrés pour n’avoir perçu aucun fonds. Nous avons vérifié cette information et c’est faux, le gouvernement béninois n’octroie aucun fonds après la vaccination.

Depuis l’avènement du Covid-19, le monde s’est retrouvé pris dans deux pièges pandémiques. Il s’agit de la pandémie du Covid-19 et celle liée à la prolifération des infox. En effet, dans un contexte de crise sanitaire, l’humanité plongée dans une crainte de propagation du nouveau coronavirus doit faire également face au phénomène des fakes news. Allant des rumeurs aux canulars, les informations non vérifiées ont gagné les esprits créant soit des frustrations soit de la psychose chez les populations à majoritairement plongées dans l’illectronisme. Au Bénin, nous avons identifiés une infox que nous avions vérifiée pour vous.

Pendant la crise sanitaire que traverse l’humanité et aussi le Bénin, certains citoyens béninois pensent que le gouvernement distribue des fonds après la vaccination contre la pandémie du coronavirus. D’autres se sont faits vacciner dans le but de percevoir ces sous mais grande fut leur frustration lorsque ce ne fut pas le cas.

Après vérification, nous avons découvert qu’il s’agit tout simplement d’une infox qui circule et qui serait une confusion avec une autre mesure de riposte mise en place par le gouvernement béninois. Notre vérification s’est concentrée sur les comptes officiels des canaux digitaux, réseaux sociaux et site web du gouvernement béninois. Et sur ces différents comptes, aucune information et publication ne fait cas d’une quelconque distribution pécuniaire après la vaccination contre la Covid-19. Par contre, plusieurs publications font cas d’une mesure de riposte, celle du soutien financier aux artisans. Ce serait donc une confusion.

En réalité, au Bénin, le gouvernement a mis en place plusieurs mesures de riposte au Covid-19. Au nombre de celles-ci se trouvent des mesures socioéconomiques visant à soutenir économiquement les entreprises pendant la crise sanitaire du Covid-19. En août 2021, le gouvernement du Bénin a annoncé son plan de soutien aux entreprises formelles et informelles établies au Bénin.

L’objectif de cette mesure était de soutenir les entreprises dans un contexte de crise sanitaire marquée par l’installation d’un cordon sanitaire. Ainsi, des entrepreneurs, des artisans et autres ouvriers devaient s’inscrire via la plateforme web dédiée afin de bénéficier d’un soutien financier que certains ont confirmé avoir reçu par les moyens de paiement mobile. Il n’est donc pas question d’une distribution pécuniaire pour encourager ou récompenser quiconque après la vaccination. Cette information est donc fausse.

D’autres mesures de riposte sont prises dont le cordon sanitaire, la restriction des espaces publics et lieux de rassemblement, le respect strict des gestes barrières etc. Outre ces derniers, les campagnes de vaccination gratuites contre le Covid-19 sont initiées par le gouvernement du Bénin afin d’encourager les populations à se protéger du Covid-19 et réduire les risques de propagation de la pandémie. C’est dans ce contexte que le Bénin avait reçu le 30 septembre 2021, 332 280 nouvelles doses de vaccin dans le cadre de l’initiative Covax. Ces dernières offertes par l’Ambassade des USA près le Bénin avec l’Unicef consistaient à soutenir les efforts du gouvernement béninois pour juguler la propagation de la pandémie.

Atman Bouba

L’atténuement de situation en ce qui concerne le virus du Corona depuis quelques temps amène à se demander si la maladie existe encore ? et s’il faut toujours se faire vacciner. 

Et vous qu’en pensez-vous ?  Et si on en parlait !

Tout le monde ne peut forcément pas être un bon investigateur ; néanmoins, nous pouvons tous contribuer à la lutte contre la propagande des rumeurs, surtout celles liées à la COVID 19 ainsi que sa vaccination en stoppant la prolifération des propos non vérifiés. 

<<La COVID 19 est finie. Même les journalistes, les médecins et le gouvernement n’en parlent plus. Pourquoi allons-nous encore faire la vaccination ? c’est comme si nous voulons encore rappeler la maladie » ». Dixit un citoyen Béninois questionné dans les rues de Calavi lors d’une interview de routine. 

Il n’est d’ailleurs pas le seul à penser ainsi. De nombreux citoyens béninois crient de plus en plus victoire quant à la disparition du virus. Chacun est retourné à ses vieilles habitudes à risque. 

Il n’est pas aussi rare d’entendre dans les discussions, des affirmations de regrets, de mécontentement et d’indignation pour avoir accepté se faire vacciner tôt.            << J’aurais dû tenir tète comme mes amis qui ont refusé dans le temps de se faire vacciner.  Moi qui ai fait, qu’est-ce que cela m’apporte ? Voilà que la maladie est partie et moi je continue de vivre avec une injection (VACCIN) dont j’ignore la composition et les répercussions. Si seulement je savais… » ». A affirmer un citoyen de la cité des Kobourous.

La pandémie de Covid-19 n'est pas finie et nous avons les moyens de la  combattre" - L'Express

FACE A CES AFFIRMATIONS : QUE COMPRENDRE ?  COMMENT AGIR ?

D’une manière ou d’une autre, les citoyens n’ont pas totalement tort. Mais à s’y pencher de plus près, nombreux sont les aspects à prendre en compte dans l’analyse situationnelle.

En réalité, la COVID 19 existe toujours, et le risque pour une nouvelle pandémie existe si les mesures nécessaires ne sont pas prises. La vaccination contre le virus est toujours d’actualité. Les centres de santé concernés continuent toujours l’administration des vaccins.  

Il est vrai que la communication autour de la maladie a baissé depuis un certain moment ; mais cela n’éradique pas son existence pour autant.

E réalité, l’estompement du virus, n’est forcément pas la fin de la maladie. Car, le SIDA, le paludisme, et pleines d’autres maladies existent toujours quand bien on en sensibilise de moins en moins. 

 Il ne sert donc strictement à rien de vivre à lutter contre les conséquences d’un virus qui peut nous détruire alors qu’on peut simplement le prévenir en optant pour la vaccination. 

Et Si la COVID 19 doit vraiment disparaitre comme nous le souhaitons tous, cela dépendra de toi, de moi en tant qu’individu citoyen et d’uniquement de nous. 

CITOYEN, TA PART DE RESPONSABILITE…

Il est souvent aisé de dire ce que l’on souhaite ou encore d’indexer les autres comme le coupable idéal des réalités peu réjouissantes que nous vivons. Mais à y voir de plus près, qui sont les ‘’autres’’ si ce n’est que chacun de nous pris individuellement ?

La fin de la COVID 19 passe par un certain nombres d’engagements personnels.

Chaque personne doit comprendre que :

  •  Se faire vacciner est avant tout un acte citoyen ;
  • Se faire vacciner prévient les risques d’une nouvelle pandémie ;
  • Se faire vacciner, c’est se protéger et protéger la vie de ceux qu’on aime ;
  • Se faire vacciner, c’est pour que jamais plus, on ait à se faire confiner et créer une distance entre nous et ceux que nous aimons ;
  • Se faire vacciner, permet de voyager librement sans avoir à se préoccuper des tests plus ou moins fatigants ;
  • Se faire vacciner, c’est préserver sa santé sans laquelle nous ne sommes rien ;
  • Se faire vacciner, c’est fortement se protéger contre les formes les plus graves du virus et la mort ;
  • Se faire vacciner parce que c’est le meilleur moyen de prévention, de lutte et de traitement du virus qui est à portée de mains. Car pour cette infection virale, aucun traitement efficace de guérison n’existe encore.

La lutte efficace et efficiente pour l’éradication de la COVID 19 passe par l’engagement personnel de chacun des acteurs avec à la tête l’individu faisant preuve d’acte de citoyenneté responsable. 

N’attendons toujours pas une rechute avant de faire le geste utile : LA VACCINATION.

Edwige Binazon

Internet est devenu aujourd’hui la plus grande école du monde mais aussi représente le moyen le plus facile de véhiculer une information, de s’informer. Ainsi, plusieurs informations circulent tous les jours et à tout heure. Parmi toutes ces informations circulant, il y en a de vraies et fausses. Les fausses informations, également connues sous le nom de désinformation ou de fausses nouvelles, désignent des informations fausses ou inexactes, délibérément diffusées par divers médias. La grande disponibilité des informations et la facilité de leur diffusion en ligne ont facilité la propagation rapide et à grande échelle de fausses informations. Cela peut avoir de graves conséquences, notamment en sapant la confiance du public dans les institutions et en diffusant de fausses informations qui peuvent causer des dommages. Il est important de distinguer les vraies des fausses informations sur les réseaux sociaux. Pour ce faire voici quelques petites actions à mener sur une information sur laquelle vous avez des doutes sur internet. Il faut : 

Vérifiez la source : Il est important de vérifier la source des informations sur Internet car toutes les informations sur Internet ne sont pas exactes, dignes de confiance ou impartiales. 

Les sources d'information

La vérification de la source peut vous aider à évaluer la crédibilité, la fiabilité et la motivation de l’information et de son créateur, et à déterminer si l’information convient à vos besoins et à vos objectifs. Recherchez des sources crédibles telles que des organes d’information établis, des agences gouvernementales ou des experts reconnus dans le domaine. Évitez les sources qui ne sont pas facilement vérifiables ou qui ont l’habitude de diffuser de fausses informations. En vérifiant la source, vous pouvez également éviter la désinformation, la propagande et les fausses nouvelles, et prendre des décisions éclairées sur la base d’informations exactes, crédibles et pertinentes.

Recherchez des preuves : Les informations sont-elles accompagnées de faits, de données ou de sources à l’appui ? Y a-t-il plusieurs sources crédibles qui rapportent la même information ?

69,681 Detective Stock Photos, Pictures & Royalty-Free Images - iStock

La recherche de preuves d’informations sur Internet est importante pour plusieurs raisons. En recherchant des preuves, vous pouvez vérifier la validité des informations et vous assurer qu’elles sont dignes de confiance. Les preuves peuvent apporter un éclairage plus approfondi sur un sujet et vous aider à mieux le comprendre. Lorsque vous recherchez des preuves, vous pouvez trouver des données qui peuvent éclairer vos opinions et votre prise de décision. Les données probantes constituent la base du raisonnement et de la résolution de problèmes fondés sur des données probantes, qui est une approche scientifique et rationnelle de la prise de décision.

Éviter la désinformation : La recherche fondée sur des preuves peut vous aider à éviter les informations erronées et les fausses affirmations qui sont courantes sur l’internet.  

https://www.archimag.com/sites/archimag.com/files/web_articles/image/bibliotheque_action_fake_news.jpg

La désinformation peut avoir des conséquences négatives, comme la diffusion de fausses informations, la création de malentendus, l’atteinte à la réputation et le préjudice causé aux individus ou à la société. En évitant les fausses informations, vous pouvez vous assurer que votre compréhension du monde est basée sur des informations exactes et fiables, et contribuer à promouvoir une société mieux informée.

Faites attention aux titres sensationnels : Méfiez-vous des titres « clickbait » ou des informations qui semblent trop belles (ou trop mauvaises) pour être vraies.

$115M In Ad Spend Lost To Clickbait Sites, Report Finds

Les titres sensationnels et les appels au clic sont souvent utilisés comme tactiques pour attirer l’attention des gens et générer du trafic sur les sites Web. Ils peuvent être trompeurs, exagérés, voire complètement faux, et sont utilisés par les sites web pour générer des revenus par le biais de la publicité ou pour promouvoir leurs propres intérêts. Il est important de faire preuve d’esprit critique et de vérifier les informations avant de les accepter comme des vérités, en particulier lorsqu’elles proviennent de sources qui ont l’habitude d’utiliser des titres sensationnels pour obtenir des clics ou qui ont un parti pris. De plus, le fait de se fier uniquement aux titres sensationnels peut conduire à une compréhension limitée et biaisée des questions et des événements importants.

Vérifiez la date : l’information est-elle récente et pertinente, ou est-elle périmée ?

La BI dans tous ses états - 4 - Lier vos SI - Mace Solutions

Il est important de vérifier la date des informations sur l’internet, car cela permet de déterminer leur pertinence et leur exactitude. Comme les informations peuvent devenir obsolètes ou incorrectes avec le temps, le fait de connaître la date de leur publication ou de leur dernière mise à jour peut aider à évaluer leur crédibilité. En outre, les progrès technologiques, scientifiques et autres peuvent rapidement rendre les informations obsolètes. Il est donc important de s’assurer que les informations que vous utilisez sont à jour.

Vérifiez l’absence de manipulation : L’image ou la vidéo a-t-elle été modifiée ou manipulée d’une quelconque manière ? Des outils tels que la recherche inversée d’images peut vous aider à vérifier l’authenticité d’une image.

Vérifier l’absence de manipulation des informations sur l’internet est important car cela permet de s’assurer que les informations consommées sont exactes et dignes de confiance. Cela est particulièrement crucial à l’ère numérique actuelle, où des informations fausses ou trompeuses peuvent se propager rapidement et avoir un impact significatif sur les individus, la société, voire les événements mondiaux. En vérifiant les informations, on peut éviter d’être induit en erreur et prendre des décisions éclairées sur la base d’informations exactes.

Tenez compte du contexte : L’information a-t-elle un sens dans le contexte dans lequel elle est présentée, ou contredit elle d’autres faits connus ?

Traitement journalistique de l'information | MindMeister Mind Map

La prise en compte du contexte de l’information sur internet est importante cela permet de mieux comprendre l’information, ce qui est essentiel pour acquérir une compréhension plus approfondie du sujet abordé. La compréhension du contexte peut aider à identifier tout parti pris ou point de vue potentiel qui pourrait être présent dans l’information.

Consultez des sites Web de vérification des faits 

Russie - Ukraine : des photos mises hors contexte pour soutenir une fausse  information sur des bombardements à Moscou - Africa Check

La consultation de sites Web de vérification des faits permet de vérifier l’exactitude des informations et d’empêcher la diffusion d’informations fausses ou trompeuses. À une époque où les informations et la désinformation abondent, la vérification des faits est un outil important pour la pensée critique et la prise de décisions éclairées. En consultant plusieurs sources dignes de confiance, les individus peuvent acquérir une compréhension plus complète d’un sujet et former leurs propres conclusions sur la base de preuves. 

En suivant ces étapes simples, vous pouvez contribuer à vous protéger de la désinformation et des fakes news sur les réseaux sociaux.

René Fadonougbo

Cela fait déjà cinq mois que j’écris, je forme sur le fact-checking et notamment sur la Covid-19 à travers la Cellule des Fact-Checkers de l’UNICEF. Mes lecteurs sont en droit de se demander ce qui m’a motivé à mener ce combat; invitant les uns et les autres à se faire vacciner, à respecter les mesures barrières, à faire preuve de discernement dans les informations qui circulent ça et là.

Depuis le début de la Covid-19, plusieurs personnes ont rencontré des difficultés. Certaines sont passées par la dépression et d’autres par la peur et continuent de la vivre. Qui sait? Si une de ces personnes me lit et se demande ce que j’en sais, cet article vient répondre un temps soit peu à ces préoccupations.

Mon premier contact avec Covid-19

La première fois que j’entends parler de Covid-19, c’est en Décembre 2019, alors que cette maladie faisait fureur à Wuhan en Chine. Décembre 2019, j’entends parler d’une maladie qui sévit en Chine, “en tant que journaliste, je me fais le devoir de relayer l’information dans les éditions. Mais personnellement, je ne me sens pas concernée, même si je partage la souffrance de ces nombreuses victimes. Les médias internationaux nous diront après que wuhan est confiné. Et un jour sur C8, des Français à Wuhan expliquent en direct qu’ils ne peuvent plus sortir. La ville est déserte, les chroniqueurs de TPMP en riaient et moi aussi. Ça paraissait en fait irréel. Que c’est lointain cette période!!!

Les mois suivants, le Covid-19 a atteint les pays européens. Alors, j’ai pris peur. Plusieurs questions me hantaient l’esprit. Qu’allaient devenir les personnes qui vivent dans ces pays? Mes amis? L’Afrique peut-elle faire face à une maladie aussi mesquine?

Et en Mars 2020, nous enregistrons le premier cas au Bénin. Jusque là, je gérais mon stress. Puis le gouvernement a pris des mesures. Les personnes positives au Coronavirus s’enregistraient au compte goutte mais…

Les morts aux États-Unis, en Italie, en France, en Espagne croissaient. Je suivais régulièrement les informations internationales. Inconsciemment, je développais une peur.

Oui, je l’avoue, j’avais peur de mourir aussi”.

Mon premier contact avec la Covid-19 était virtuel mais rude!!!

Mes actions

Étant dans cet état d’âme, je comprends très vite que je ne suis pas la seule à subir cette frayeur due à la pandémie de Covid-19. L’Organisation Mondiale de la Santé conseille à ce moment de respecter les règles de bases de l’hygiène: se laver les mains régulièrement, se couvrir le nez et la bouche avec un cache-nez, respecter une distanciation sociale d’au moins un mètre, tousser et éternuer dans son coude. Et donc, je réalise une dizaine d’émissions sur la thématique Covid-19 pour informer les communautés. Ceci à travers la radio, mon blog et mes réseaux sociaux personnels.

Le Fact Checking Project Bénin de US-BWAA m’a permis d’aller plus loin dans ma lutte: celle de déconstruire les fausses informations liées à la Covid-19 qui circulaient sur les réseaux sociaux. Elles étaient liées à l’origine de ce Coronavirus, à sa prise en charge, aux méthodes de prévention… pour ne citer que ceux-là. C’est cette même vision qui motive ma présence au sein de la cellule des fact-checkers de UNICEF. Aujourd’hui, l’impact est encore plus grand. Nous formons des jeunes qui vont ensuite restituer ce qu’ils ont appris dans leurs communautés.

Aujourd’hui, je suis vaccinée contre la Covid-19. Je suis davantage rassurée quant à ma force de résistance face à cette maladie.

Je fais attention aux informations que je partage quelque soit la thématique. Aussi, je vérifie toute information avant d’y donner du crédit.

Qui suis-je?

Isabelle LEMOU, journaliste-blogueuse-communicante, je suis. J’ai fait mes premiers pas dans les médias toute petite en répondant aux micro trottoirs et en participant dans des émissions radiophoniques pour enfant. Mais en tant que professionnel de ce métier, je commence en étant en seconde. Je vais poursuivre mes études et obtenir mon baccalauréat après cette première expérience professionnelle médiatique. 

Après cet examen ultime, je n’ai pas les moyens financiers nécessaires pour intégrer une école de journalisme. Je m’adapte à la réalité du moment et m’inscris en Géographie et Aménagement du Territoire. C’est une faculté dans laquelle je vois des débouchés qui m’intéressent et qui pourront m’être utiles dans mon métier de journaliste. Car je ne comptais pas abandonner.

En Géographie, j’ai suivi le cours de la Géo-santé. “Elle situe la pathologie et le malade dans son espace global en analysant le rôle et l’impact des faits de santé sur l’activité humaine”. Cette matière me fait prendre conscience que je veux aider les populations à prendre soin de leur santé à travers les médias. 

Lorsqu’en 2013, j’ai la chance d’être retenue comme stagiaire dans une radio de la place, je mets tout en œuvre pour mener à bien cet objectif cher à mon cœur.

Isabelle LEMOU

Entre doute et l’angoisse

J’ai beaucoup hésité car d’abord je déteste les injections. En plus ; je n’étais pas malade! J’appliquais au maximum les mesures barrières. Et avec toutes les rumeurs autour de ce vaccin, ça fait froid dans le dos.  Un vaccin qui aurait pour but de diminuer la démographie dans le monde……

Le jour de ma vaccination

C’était dans la matinée du 17 novembre 2021 dans un hôpital de la place à Cotonou. A mon arrivée, tout le personnel de santé dédié pour la vaccination était déjà  là.

Les conditions de ma vaccination

Les conditions dans lesquelles j’ai été vacciné ont été plus ou moins acceptables.  J’ai déploré l’accueil du personnel et la longue attente sous le soleil. On a l’impression qu’ils manquent de professionnalisme. En gros, c’est comme s’ils ont été formés  juste pour piquer ! Le manque d’empathie du personnel a davantage augmenté mon inquiétude. Pour l’attente ça a été pénible car on était parqué sous le soleil comme du bétail attendant au fur et mesure que la file diminue pour avoir une place sur le banc.

Certains étaient assis à l’ombre sur des bancs. Je me suis mis aussi dans le rang et pendant ce temps, mon adrénaline montait.  Lorsque mon tour est arrivé, on m’a demandé des informations ayant rapport avec ma santé avant de passer à l’action. Deux types de vaccin étaient proposés. J’ai suivi les explications et choisi ce qui me convenait. 

Les heures qui ont suivi ma vaccination, j’ai senti de petits malaises de lourdeur et de fatigue mais ça s’est vite estompé. J’avoue que c’est un moment que je n’aimerais plus revivre de sitôt mais j’ai quand même fait le geste salvateur.  Ce que je peux conseiller à ceux-là qui attendent encore, c’est de se rendre dans des centres indiqués pour se faire vacciner aussi et protéger les autres.

 Ceci est le témoignage d’un congolais vivant au Bénin. Contrairement à lui qui a pu se surpasser, beaucoup se sont laissé envahir par l’angoisse et les doutes que les rumeurs laissent dans notre entourage. La vaccination reste et demeure l’ultime voie pour se prémunir des affres de la covid 19. Découvrez à nouveau ses avantages dans la suite de cet article.

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Les avantages de la vaccination

Selon la docteure canadienne Charu kaushic, en vous faisant vacciner, non seulement vous vous protégez contre le virus à l’origine de la COVID-19, mais vous protégez aussi votre entourage.

Un vaccin, c’est un peu comme un exercice pour le système immunitaire. Il permet au corps de développer des anticorps et d’autres moyens de défense contre le virus sans y être exposé et sans risque d’infection réelle. C’est le grand avantage de la vaccination.  On obtient la protection sans avoir la maladie.

Bien qu’aucune protection (y compris les vaccins) ne soit efficace à 100 %, la vaccination réduit fortement le risque d’infection en cas d’exposition au virus. De plus, toutes les études montrent que les personnes entièrement vaccinées qui contractent la COVID-19 sont beaucoup moins susceptibles d’être atteintes d’une forme grave de la maladie, d’être hospitalisées ou d’en mourir que celles non vaccinées.

Les vaccins servent à prévenir les maladies graves. C’est pourquoi on les présente souvent comme une merveille de la médecine moderne. Et comme le dit le proverbe, mieux vaut prévenir que guérir.

Gloria Tchidime

Les fake news se manifestent de différentes façons allant de simples messages déformés, aux images montées ou encore aux vidéos dont la source est dénaturée dans le but de provoquer des troubles, de semer la panique ou de fausser le jugement de la masse pour l’amener à prendre une décision contraire à la raison, comme de trouver normal de faire violences pour riposter. Les vidéos montées, les deepfake ou bien même les vidéos authentiques mais dont la source est une invention sont des techniques utilisées par les auteurs de la fabrication de l’usine des intox pour faire leur besogne d’intérêt nuisible. C’est pourquoi dans cet article, on vous donne les moyens de vérifier par vous-même la source d’une image ou d’une vidéo virale ou non sur les réseaux sociaux et qui provoquent déjà entre autres sentiments la révolte ou la haine.

Parlons d’abord des outils techniques

InVid WeVerify

C’est une plateforme qui vous permet d’analyser une vidéo ou une image afin de vous permettre de savoir si leur contexte d’utilisation est ce qui vraiment. En effet, vous avez la possibilité d’ajouter l’extension à votre navigateur si vous utilisez par exemple « Google chrome ». Avec cette extension il vous sera plus facile de vérifier les images que vous souhaitez vérifier. La particularité ici c’est qu’une fois chargée votre vidéo, vous avez plusieurs captures d’écrans qui y sont faites et qui sont analysées par le serveur pour vous ressortir la vidéo diffusée pour la première fois sur le web.

Youtube data viewer

Pour être honnête, cette plateforme développée par Amnesty International USA est l’une de mes préférées. Elle a pour but de vérifier la première fois où une vidéo a été diffusée sur youtube en fournissant, la plus vieille date d’apparition, mais aussi l’auteur et le contexte. Pour s’en servir il faudra charger la vidéo à fact-checker sur votre compte youtube personnel ou celui à utiliser pour vérifier la vidéo et ensuite récupérer le lien généré par la vidéo pour la charger dans le moteur de recherche de ladite plateforme. Ainsi donc, vous aurez l’historique de toutes les apparitions de cette vidéo sur youtube, ce qui vous permettra de savoir si le contexte dans lequel vous avez reçu la vidéo aujourd’hui est le même qu’à la vraie source.

Google Lens, Google images et TinEye

Ces différents outils techniques ont pour particularité de servir à faire des recherches par images inversées bien fournies. Face à une vidéo à fact-checker il faut avoir le réflexe de faire des captures d’écrans de zones identifiables, ou de marques, de panneaux, de route ou tout autre signe distinctif. A base de ces captures d’écran, procéder à la recherche par images inversées. Cela permet par exemple de savoir si on est réellement dans telles villes mentionnées dans la légende qui accompagne la vidéo, ou de savoir si l’événement relaté s’est vraiment déroulé à telle période exacte de l’année. Je recommande surtout Google Lens qui un système intégré de détection sur image et qui peut révéler beaucoup de choses que vous ne soupçonniez pas.

Voyons à présent quelques méthodes traditionnelles

Lorsque l’utilisation des outils techniques de recherche d’images inversées n’a pas pu aboutir, aller à la source vous-mêmes. Faites des appels à témoins pour confirmer ou infirmer les dires de la vidéo, demandez l’avis de personnes résidents dans la zone ou chercher toute personne habilitée à vous renseigner sur la véracité ou non de la vidéo. Par exemple, lorsqu’on parle de vaccination obligatoire dans une école de Cotonou, chercher à vous rendre dans l’école pour parler au directeur, à l’administration, questionnez certaines élèves en gardant leur anonymat si besoin est, faites votre petite enquête pour dénicher la vérité.

Alors laquelle de ces méthodes avez-vous déjà essayée ? Avez-vous d’autres recommandations ? L’union fait la force, je serai ravi de vous lire en commentaires.

Emmanuel Ganse