La maladie à Coronavirus est apparue en Décembre 2019 à Wuhan en Chine. Et depuis lors, le mode de vie de tous a changé entraînant des mesures strictes pour préserver la santé des populations. Aujourd’hui, grâce à ces dispositions et aux vaccins contre la COVID-19, notre quotidien redevient normal. Toutefois, le mal existe encore et continue de faire des victimes. Il urge que nous restions focus sur ces mesures barrières et que nous nous fassions vacciner. Les raisons? Les voici !
La COVID-19 est une maladie infectieuse due au virus SARS-CoV-2. Elle fait partie de la famille des Coronavirus. La COVID-19 est une grippe qui se manifeste avec des maux bénins pour la plupart: fièvre, toux, fatigue, perte de l’odorat ou du goût. Mais il peut arriver que la personne malade ressentent ces autres symptômes: maux de gorge, maux de tête, courbatures, diarrhée, éruption cutanée ou décoloration des doigts ou des orteils yeux rouges ou irrités.
La COVID-19 est une maladie due à un virus et non une bactérie. Elle se propage par de petites particules liquides expulsées par la bouche ou par le nez quand une personne infectée tousse, éternue, chante ou respire. Et donc une personne peut être infectée en inhalant le virus si elle se trouve à proximité d’une personne atteinte de la COVID-19, ou en touchant une surface contaminée puis ses yeux, son nez ou sa bouche. Le virus se propage plus facilement à l’intérieur et dans les espaces bondés. En gros, c’est une maladie qui se propage très rapidement.
Les mesures barrières et la vaccination contre la COVID-19 sont les freins à l’évolution de la COVID-19. Ces mesures barrières sont des gestes d’hygiènes. Il s’agit du lavage des mains, du port de masques et de la distanciation sociale d’au moins 1 mètre.
Même si aujourd’hui, le nombre de victimes de la COVID-19 tend à diminuer, des personnes continuent de se faire contaminer. Il est donc primordial de toujours respecter ces mesures barrières et de se faire vacciner pour un jour oublier l’existence de cette maladie.
ISABELLE LEMOU
Il est administré au Bénin dans le cadre de la campagne Covax. Covax est un système de distribution équitable des différents vaccins contre la COVID-19 dans le monde.
Pour l’heure, bien que certains pays aient approuvé l’administration de deux doses de ce vaccin, le Bénin n’exige pas encore l’administration d’une seconde dose pour d’autres en dehors de Pfizer.
Il n’existe pas encore des données sur l’efficacité du Johnson and Johnson ne soient pas encore disponibles, des études ont révélé qu’une deuxième dose dans un intervalle d’un mois après la dose initiale renforce l’efficacité contre les autres variants.
Pendant l’enquête à Adjara, les U-reports ont mené une campagne de sensibilisation sur les fakes news et les techniques de vérification des informations afin d’outiller les populations sur les pièges que constituent les fakes news.
Dans un second temps, cette sensibilisation vise à porter la lumière aux populations sur les rumeurs liées à la vaccination contre le nouveau coronavirus afin de leur faire éviter les pièges des infox liées au covid-19.
Méta description : Au Bénin, il circule une information selon laquelle le Johnson and Johnson serait mortel. Nous avions vérifié cette information pour vous et aucun vaccin lié au Covid-19 n’est létal.
Atman BOUBA
La COVID-19 est une maladie infectieuse causée par la souche coronavirus SARS-CoV-2 découverte en 2019. Devenu très rapidement une pandémie, le virus se transmet par voie aéroportée, par sécrétion nasale, par contact direct avec une personne contaminée. La COVID-19 peut se propager par l’intermédiaire des gouttelettes de salive ou de sécrétions nasales émises par une personne infectée quand elle tousse, éternue, parle, chante ou respire.
Il est donc important d’appliquer les règles d’hygiène respiratoire, par exemple en se couvrant la bouche et le nez avec le pli du coude lorsque l’on tousse, et si l’on ne se sent pas bien, de rester chez soi et de s’isoler jusqu’à ce qu’on soit rétabli.
La plupart des personnes infectées par le virus présentent une maladie respiratoire d’intensité légère à modérée et se rétablissent sans avoir besoin d’un traitement particulier. Certaines, cependant, tombent gravement malades et ont besoin de soins médicaux.
Les personnes âgées et celles qui ont un problème médical sous-jacent, tel qu’une maladie cardiovasculaire, un diabète, une maladie respiratoire chronique ou un cancer, ont plus de risques de présenter une forme grave. N’importe qui, à n’importe quel âge, peut contracter la COVID-19 et tomber gravement malade ou en mourir.
La meilleure façon d’éviter et de ralentir la transmission est d’être bien informé sur la maladie et sur la manière dont le virus se propage.
Protégez-vous et protégez les autres contre l’infection en maintenant une distance d’au moins un mètre avec les autres, en portant un masque correctement ajusté et en vous lavant les mains fréquemment à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique. Faites-vous vacciner quand vient votre tour et suivez les recommandations locales.
La COVID-19 affecte les gens de différentes façons. La plupart des personnes infectées développent une forme légère à modérée de la maladie et se rétablissent sans avoir besoin d’être hospitalisées.
Symptômes les plus courants :
Fièvre
Toux
Fatigue
Perte du goût ou de l’odorat
Symptômes moins courants :
Maux de gorge
Maux de tête
Courbatures et douleurs
Diarrhée
Éruption cutanée ou décoloration des doigts ou des orteils
Rougeur ou irritation des yeux
Symptômes graves :
Difficultés respiratoires ou essoufflement
Perte de la parole, difficultés à se déplacer ou confusion
Douleurs thoraciques
Vous devez consulter immédiatement un médecin si vous présentez des symptômes graves. Téléphonez toujours avant de vous rendre chez votre médecin ou dans un établissement de soins.
Les personnes qui présentent des symptômes légers et sont par ailleurs en bonne santé doivent se soigner en restant chez elles.
Il faut en moyenne 5 à 6 jours, mais parfois jusqu’à 14 jours, pour que les symptômes se manifestent chez une personne infectée par le virus.
Comment prévenir la pandémie de la COVID-19 ?
Pour prévenir l’infection et ralentir la transmission de la COVID-19, vous devez :
Vous faire vacciner quand vous en avez la possibilité ;
Maintenir une distance d’au moins un mètre entre vous et les autres personnes, même si elles n’ont pas l’air malades ;
Porter un masque correctement ajusté quand vous ne pouvez pas respecter la distanciation physique ou dans les locaux mal aérés ;
Préférer les espaces ouverts et bien aérés aux espaces fermés, et ouvrir une fenêtre si vous êtes à l’intérieur ;
Vous laver les mains régulièrement à l’eau et au savon ou avec une solution hydroalcoolique ;
Vous couvrir la bouche et le nez lorsque vous toussez ou éternuez ;
Rester chez vous si vous ne vous sentez pas bien et vous isoler jusqu’à ce que vous soyez rétabli.
N’attendez pas d’être contaminé avant de penser à vous protéger. Mieux vaut prévenir que guérir dit-on ! Faites-vous vaccinés.
René FADONOUGBO
Le gouvernement béninois distribue de l’argent après la vaccination.
Dans le cadre de la lutte contre les fakes news, la cellule de fact checking de l’Unicef-Bénin et les U-reports ont mené une campagne de recensement des infox liés au Covid-19 dans la commune d’Adjara. De cette enquête, il ressort que le gouvernement béninois distribue de l’argent après la vaccination. Certains se sentent même frustrés pour n’avoir perçu aucun fonds. Nous avons vérifié cette information et c’est faux, le gouvernement béninois n’octroie aucun fonds après la vaccination.
Depuis l’avènement du Covid-19, le monde s’est retrouvé pris dans deux pièges pandémiques. Il s’agit de la pandémie du Covid-19 et celle liée à la prolifération des infox. En effet, dans un contexte de crise sanitaire, l’humanité plongée dans une crainte de propagation du nouveau coronavirus doit faire également face au phénomène des fakes news. Allant des rumeurs aux canulars, les informations non vérifiées ont gagné les esprits créant soit des frustrations soit de la psychose chez les populations à majoritairement plongées dans l’illectronisme. Au Bénin, nous avons identifiés une infox que nous avions vérifiée pour vous.
Pendant la crise sanitaire que traverse l’humanité et aussi le Bénin, certains citoyens béninois pensent que le gouvernement distribue des fonds après la vaccination contre la pandémie du coronavirus. D’autres se sont faits vacciner dans le but de percevoir ces sous mais grande fut leur frustration lorsque ce ne fut pas le cas. En effet, il s’agit tout simplement d’une infox qui circule et qui serait une confusion avec une autre mesure de riposte mise en place par le gouvernement béninois.
L’objectif de cette mesure était de soutenir les entreprises dans un contexte de crise sanitaire marquée par l’installation d’un cordon sanitaire. Ainsi, des entrepreneurs, des artisans et autres ouvriers devaient s’inscrire via la plateforme web dédiée afin de bénéficier d’un soutien financier que certains ont confirmé avoir reçu par les moyens de paiement mobile. Il n’est donc pas question d’une distribution pécuniaire pour encourager ou récompenser quiconque après la vaccination. Cette information est donc fausse.
D’autres mesures de riposte sont prises dont le cordon sanitaire, la restriction des espaces publics et lieux de rassemblement, le respect strict des gestes barrières etc. Outre ces derniers, les campagnes de vaccination gratuites contre le Covid-19 sont initiées par le gouvernement du Bénin afin d’encourager les populations à se protéger du Covid-19 et réduire les risques de propagation de la pandémie. C’est dans ce contexte que le Bénin avait reçu le 30 septembre 2021, 332 280 nouvelles doses de vaccin dans le cadre de l’initiative Covax. Ces dernières offertes par l’Ambassade des USA près le Bénin avec l’Unicef consistaient à soutenir les efforts du gouvernement béninois pour juguler la propagation de la pandémie.
Atman BOUBA
Du 28 Septembre au 1er Octobre 2022, les membres de la cellule de fact-checkers de UNICEF Bénin ont bénéficié d’une formation de renforcement de capacités afin de mieux mener la lutte contre les infox.
Pendant quatre (04) jours, des formateurs experts, aux profils intéressants et leurs savoir-faire ont entretenus les fact-checkers sur plusieurs thématiques ayant rapport avec leur travail.
Rappellons que sept (07) fact-checkers ont suivis la formation en présentiel et trois (03) en ligne.
De la création de contenus au Réferencement SEO en passant par le fact-checking, le code du numérique et les médias sociaux, presque tout ce qu’il faut pour déconstruire des infox ont été abordés.
Ecrire pour être compris
C’est avec Mylène Flicka, que la formation a débuté le 28 Septembre sur la création de contenus. Il s’agit notamment de :
– La valeur : celle du message que l’on passe, l’importance du message véhiculé ;
– La connection : comment le lecteur s’identifie au contenu, il faut qu’il se sente concerné ;
– L’émotion : Il faut jouer parfois sur l’émotion mais pas toujours,
– La lisibilité : pour être compris. Ne pas utiliser des gros mots et savoir que le but d’écrire, de produire un contenu c’est d’être compris
– L’action : Appelez à l’action pour avoir des interactions avec son audience.
Les fact-checkers ont également bénéficié des astuces pour réussir le storytelling, élaborer un calendrier éditorial, planifier et diffuser des contenus.
Myléne Flicka parle aux fact-checkers
Le Fact-checking, techniques et stratégies
Dans ses explications, Maurice THANTAN, le formateur de cette deuxième journée, donne quelques astuces pour la détection d’une infox. Il s’agit entre autres de : la vérification de la source, de l’auteur de la publication, vérification des dates, le relai sur d’autres médias et avoir l’esprit critique. Selon ce dernier, les fact-checkers ont plus de possibilités de nos jours grâce aux nouvelles technologies pour la vérification d’une photo ou d’une vidéo sur Internet.
En ce qui concerne la vérification d’une image, des techniques simples sont mise en place et à la portée de tout le monde. Avec le navigateur Google Chrome, les fact-checkers ont compris qu’ils peuvent aller très vite dans la déconstruction des infox en installant les extensions ci-dessous : JeffreyImage, Metadata Viewer, Metapicz, Send to, Exif Viewer. Ces extensions peuvent permettent d’avoir facilement des informations nécessaires sur une image douteuse. Et pour des vidéos, les fact-checkers peuvent utiliser les outils comme : Youtube Dataviewer (les vidéos publiées uniquement sur YouTube) et INVID : un outil plus complet et plus technique pour la vérification des informations sur Facebook ; Twitter, Youtube, Instagram etc.
Après la création de contenu et le Fact-Checking, c’est avec Landry Angelo Adelakoun, Juriste/Consultant en droits humains que les Fact-checkers ont parlés du code du numérique et des médias sociaux le vendredi.
Dans le but de définir un cadre juridique favorable au développement numérique en République du Bénin, la loi n°2017-20 du 20 Avril 2018 portant Code du Numérique a été adoptée et promulguée.
Le Code Numérique compte 247 pages avec 647 articles répartis en sept (07) parties. Il a pour objet de régir les activités qui relèvent des réseaux et services de communications électroniques, les outils électroniques, les services de confiance en l’économie numérique, le commerce électronique, la protection des données à caractère personnel, la cybercriminalité et la cybersécurité.
Que l’on soit un professionnel ou un simple utilisateur des réseaux sociaux, il est important de lire le code du numérique en occurrence le chapitre VII qui portent sur les dispositions pénales (Article 460 et 461, pages 181,182 et 183) afin de connaître les infractions pénales et peines définit par la loi.
La question de la sécurité sur les réseaux a été le sujet de discussion l’après-midi. Pour les différents dangers suivants : sextorsion, cyberharcèlement, cyberaddiction, piratage, violation de la vie privée, vindicte numérique, etc. Des partages d’outils, d’astuces et d’expériences ont permis à chacun des membres de la cellule des Fact-Checkers de savoir désormais comment gérer au mieux sa présence sur les réseaux sociaux.
ADELAKOUN Landry parlant du code du numérique au Bénin
Référencement SEO, outils et importances
Aymar SOSSOU et les fact-checkers
Il existe plusieurs outils pour développer sa stratégie de référencement sur les moteurs de recherche dont entre autres, semrush, rankmath, planificateur de mots clés de google, ubbersuggest.
Avoir un bon positionnement sur le web, c’est un travail de longue haleine qui ne se fait pas au hasard. Et tout ceci réussi permet de booster la visibilité sur le web et d’accroitre le chiffre d’affaires. Quelques règles d’or ont été donné aux fact-checkers.
Règle n°1 : Mettre le mot clé au début de l’article
Règle n° 2 : Faire un petit paragraphe pour aider google à vous référencer
Règle n°3 : Scinder son contenu à avoir des titres
Règle n°4 : Insérer des liens vers d’autres articles,
Règle n°5 : Insérer des images
Règle n°6 : Toujours effectuer des recherches sur le mot-clé
Règle n°7 : Ecrire un article lisible, etc.
En gros, pour avoir un article bien positionné, il faut d’abord un bon SEO, un article bien écrit et un taux de plagiats quasi nul.
Un bon référencement donne plus de chances d’être plus lu et un mauvais référencement porte préjudice à la marque ou à la personnalité. Telle a été l’information capitale retenue par les fact-checkers avec Aymar SOSSOU pour la dernière journée de formation.
Dagbégnon René Fadonougbo
Déclarée à la face monde à Wuhan en 2019, la pandémie de la COVID-19 à fait beaucoup de morts et de malades dans le monde.
Après plusieurs mois de restrictions imposées pour limiter sa propagation, un vaccin a été trouvé pour endiguer le mal. Pour des raisons multiples et variées, certaines personnes ont décidé de rester en retraite face à ce progrès scientifique.
Les quelques lignes ci-dessous donnent l’importance et les avantages à se faire vacciner contre la COVID-19.
D’entrée, il est important de souligner que le vaccin contre la COVID-19 est gratuit et à portée de tous. Se faire vacciner contre ce mal est devenu une nécessité pour la simple raison qu’il ne serait pas souhaitable de revivre cette crise sanitaire.
Face à des idées préconçues, des stéréotypes et des fausses informations, beaucoup de personnes s’abstiennent de se prévenir de ce mal. Notons que la vaccination contre la COVID-19 permet :
D’être immunisé de manière plus sûre contre le mal ;
D’endiguer la propagation de la pandémie ;
De protéger votre entourage d’une éventuelle contagion du virus ;
De contribuer à rendre les rapports sociaux plus sereins pour tous ;
De protéger les personnes vulnérables et réduire le nombre de cas graves et de décès.
De diminuer le nombre d’hospitalisation et permet de maintenir le bon fonctionnement du système de santé pour tous.
De lutter contre les conséquences sociales et économiques négatives de la pandémie.
Avec la vaccination contre le COVID-19 non seulement vous êtes protégés, mais vous protégez également votre entourage proche et votre communauté en général. Le vaccin contre la COVID-19 prépare l’organisme à développer les défenses immunitaires nécessaires pour combattre le mal. Ceci en cas de contamination. Être immunisé va grandement contribuer à rassurer votre entourage et à faciliter l’interaction avec vous.
Par ailleurs, il est important de mentionner que le vaccin a fait l’objet d’une procédure de mise sur le marché très rigoureuse. Ce processus strict garantit la qualité, l’efficacité et la sécurité des vaccins.
Il existait déjà une grande expertise en matière de fabrication de vaccins. Pour les vaccins corona, des scientifiques, des experts pharmaceutiques, des entreprises et des gouvernements du monde entier ont travaillé ensemble. L’urgence de la situation a permis de libérer rapidement des ressources et du temps. C’est ce qui explique que les vaccins ont pu être développés en peu de temps.
Les informations circulant rapportant que les vaccins n’ont pas été suffisamment testés avant d’être mise sur le marché sont fausses. Face aux enjeux des différents problèmes d’ordre économique, social, politique, culturel et sanitaire qui ressortent de la propagation de la COVID-19, il urgeait qu’une solution soit trouvée dans l’immédiat et c’est ce qui a été fait. Les opinions relatives au fait que les vaccins ont pour objectif de rendre stérile ou encore moins de tuer la population africaine sont des rumeurs provoquant la panique et la stigmatisation.
Des milliards de personnes ont été vaccinées contre la COVID-19. Se faire vacciner est l’une des choses les plus importantes que vous puissiez faire pour vous protéger contre la COVID-19, aider à mettre fin à la pandémie et empêcher l’émergence de nouveaux variants.
Faites-vous administrer toutes les doses de vaccin contre la COVID-19 recommandées par les autorités sanitaires. C’est pour le bien être de chacun et de tous. La santé n’a pas de prix dit-on ! N’attendez pas le pire avant de penser à prendre des précautions. La COVID-19 existe et tue, vaccinez-vous pour vous protéger et pour protéger votre entourage.
René FADONOUGBO
Le vendredi 05 août 2022, le gouvernement a décidé de la fermeture du centre de traitement épidémiologique d’Allada. L’information a été partagée aux professionnels des médias par le Secrétaire général adjoint et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbedji lors de sa traditionnelle conférence de presse hebdomadaire. Dans l’opinion publique, il se dit que la fin de la pandémie de la COVID-19 serait liée à la fermeture dudit centre de traitement.
Pourtant, la situation épidémiologique au Bénin n’est complètement pas encore à sa fin. Sur le site officiel du gouvernement consacré à l’information sur la Covid-19 au Bénin, que nous avons consulté, il est à noter que sur 26 309 cas confirmés de la Covid-19, 25 506 sont guéris avec 163 cas de décès et 640 actuellement sous traitement. Nul autre canal officiel de communication du gouvernement n’a guère notifié la fin de la Covid-19 au Bénin.
« Nous espérons bien que nous n’aurons pas de raisons de rouvrir Allada parce que chacun sait que ce sont les cas critiques qui y vont » avait justifié le porte-parole du gouvernement après cette annonce tout en évoquant le souhait du gouvernement de voir augmenter le taux de vaccination qui traîne encore autour de 35 %.
La vaccination est nécessaire pour prémunir l’ensemble de la population, dira-t-il avant de souligner que la Covid-19 n’est pas terminée. Autrement dit, il n’y a plus de cas critique de la Covid-19 à traiter. Par conséquent, le centre de traitement de ALLADA a été fermé, mais la Covid-19 existe toujours.
« La pandémie ne disparaîtra pas comme par magie. Mais nous pouvons y mettre fin » prévenait Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à l’ouverture de la session annuelle de l’Assemblée Mondiale de la Santé en Mai 2022 en faisant remarquer une hésitation à la vaccination motivée par la désinformation.
Rappelons que c’est en Avril 2020 que le gouvernement à travers le ministère de la Santé a décidé de multiplier le centre de traitement contre la Covid-19 Le choix était porté sur l’Hôpital de Zone d’ Allada. Deux ans après, grâce à la vaccination la situation épidémiologique est sous contrôle mais la pandémie n’étant pas à sa fin, les centres de vaccination restent ouverts à tous pour lutter complètement contre la Covid-19.
Megan Valère SOSSOU
Il circule depuis plusieurs jours déjà au Bénin et sur les réseaux sociaux un article du site d’information Afrik-plus.com datant du 11 octobre 2022 relative à une alerte. COVID-19 : Des personnes vaccinées ont commencé à uriner sans aucun contrôle. Tel est l’intitulé de l’article qui retient les attentions des internautes et renforcent la position des réticents face à cette vaccination.
L’article précise même que ce sont des études menées par l’université médicale de Kaohsiung à Taiwan sur plusieurs centaines de personnes vaccinées ayant reçu les doses de vaccin AstraZeneca, Pfizer et Moderma qui ont donné ces résultats.
L’administration de ces types de vaccin aurait crée dans l’organisme des vaccinés une détérioration des symptômes des voies urinaires inférieurs. Cette recherche a été même publiée dans le célèbre journal of Clinical Medecine qui précise aussi que cette condition que les vaccins provoqueraient chez certaines personnes vaccinées est similaire à une incontinence urinaire.
Dans nos travaux de recherches et de vérifications, nous nous sommes rapprochés des spécialistes de la santé. Dr Ulrich AKA médecin généraliste dans la commune de Parakou balaie du revers de la main cette rumeur qui crée déjà la panique au sein de la communauté. Selon ce dernier, aucune étude des chercheurs internationaux ni nationaux n’a confirmé de tels résultats.
Les vaccins contre la COVID -19 ont prouvé jusqu’à présent leurs efficacités. Ceux qui ont reçu les doses de vaccin ne soufrent d’aucune anomalie ; les cas enregistrés juste après l’administration du vaccin ont été rapidement pris en compte par le personnel médical et là encore c’était des douleurs au point de la piqure (comme toute vaccination d’ailleurs) ; de légers vertige et maux de tête.
Des cas rapidement pris en compte au Bénin et aucune perte en vie humaine. Les doses de vaccin reçues telles que Sinovac, Astrazeneca, Pfizer, Johson and Jonhson et Moderma sont certifiées par le système COVAX et les laboratoires fabricants. Comme preuve encore, les personnes vaccinées vivent dans la société avec nous et ne souffrent d’aucune anomalie, elles sont bien portantes.
Selon toujours les explications du spécialiste, on ne peut pas se baser sur cette étude menées par l’université médicale de Kaohsiung à Taiwan pour porter un jugement négatif sur les doses de vaccins que le Bénin a réceptionné comme plusieurs pays d’ailleurs dans le but de protéger les populations de cette pandémie qui décime le monde depuis des années.
Il ressort clairement des explications du docteur Ulrich AKA que cette information relayée par le site Afrik-plus.com datant du 11 octobre 2022 est une fausse rumeur. Ceux qui sont réticents face à la vaccination contre le CORONAVIRUS doivent comprendre qu’aucun gouvernement ne peut vouloir faire du mal à son peuple.
La seule alternative trouvée pour se mettre à l’abri de la pandémie reste et demeure la vaccination. Il rassure par ailleurs ceux qui ont opté pour la vaccination. Les fausses informations circulent toujours et sont virales sur les réseaux sociaux et dans al communautés. Nous devons faire la part des choses et choisir la source pour des informations vraies.
Darille MEDEGAN FAGLA
C’est la question que se pose la majorité des jeunes encore indécis à la vaccination contre la COVID-19 depuis quelques jours dans le département du Zou au centre Bénin.
C’est le cas de Bruno T. jeune vulgarisateur à Tindji-Assanlin, commune de Zakpota. Sa volonté de se faire vacciner avait toujours été ralentie par les rumeurs de son entourage.
Il raconte « Mes amis m’ont dit que c’est obligatoire de traiter le paludisme avant de se faire vacciner contre la COVID-19. De plus, quand je suis allé me faire vacciner contre la COVID-19, l’agent de santé m’a aussi demandé si je souffrais du paludisme. J’étais en confus et en panique ». Aujourd’hui, Bruno s’est déjà vacciné et se porte bien.
Mais, comme lui, ils sont nombreux à vivre cette panique propagée dans la commune de Zakpota. Nous avons approché une spécialiste de la santé pour vérifier ce fait. Docteur Nicole PAQUI, est spécialiste de la santé à la section de la survie et du développement de l’enfant au Bureau national de l’UNICEF au Bénin, elle explique : « La vaccination contre la COVID-19 n’est pas conditionnée par le traitement du paludisme ».
C’est désormais clair que le traitement du paludisme n’est pas une condition sine qua non pour recevoir son vaccin anti Covid-19 mais il est recommandé que le sujet à vacciner soit en bonne santé.
D’ailleurs en ce qui concerne la lutte contre le paludisme, l’OMS encourage vivement les pays à ne pas suspendre la mise en œuvre des activités de lutte antivectorielle, dont les campagnes de distribution de MII et de pulvérisation d’insecticide à effet rémanent à l’intérieur des habitations, tout en assurant ces services selon les meilleures pratiques pour protéger les agents de santé et les communautés de la COVID-19 rappelant qu’il peut s’avérer nécessaire de modifier les stratégies de distribution prévues pour éviter autant que possible l’exposition au coronavirus. Tout comme le paludisme, la Covid-19 reste un véritable problème de santé publique que la vaccination est le seul moyen permettant à ce jour de se protéger et de protéger ses proches.
Megan Valère SOSSOU
COVID-19 au Bénin : A la date du 13 décembre 2021, 1.425.408 béninois ont reçu au moins leur 1ère dose de vaccin. Les chiffres ont évolué à ce jour mais des sceptiques à la vaccination, on en dénombre toujours dans le rang de la population.
Un citoyen rencontré à Adjarra dans le cadre du camp des jeunes U-Reporters sur la déconstruction des fausses informations déclarait ceci: “les vaccins anti-COVID-19 ne sont pas efficaces. J’en connais qui sont morts de la maladie bien qu’étant vaccinés”.
Après vérification, cette déclaration s’est avérée être fausse. Découvrez dans les lignes à suivre les éclaircissements du spécialiste qui répondait à nos différentes préoccupations en Janvier 2022 dans le cadre d’une formation des professionnels des médias.
Il s’agit du Docteur Dieudonné TCHEKPE médecin de santé public et Coordonnateur de la zone Sanitaire Zogbodomey-Bohicon-Zakpota.
Journaliste : Bonjour Docteur. Merci d’avoir accepté répondre à nos questions.
Médecin : Bonjour Madame la journaliste
Journaliste : Dites nous Docteur, pourquoi se faire vacciner constitue un atout capital ?
Médecin : C’est pour survivre à la pandémie de COVID-19 parce que se faire vacciner donne l’avantage d’anticiper la production de la réaction immunitaire.
Donc on sait que le vaccin fonctionne comme si c’est l’agent pathogène même qui rentre dans votre organisme et déclenche une réponse immunitaire qui déclenche la sécrétion d’anticorps qui sont là et qui attendant au moment où l’agent pathogène lui-même donc le virus lui même va venir dans l’organisme et donc le combattre.
L’avantage vraiment c’est d’avoir à l’avance des armes pour lutter contre le virus au moment où il sera là.
Journaliste : Au-delà de l’individu existe-t-il des avantages aussi pour la communauté ?
Médecin : L’avantage pour la communauté des vaccins contre la COVID-19, ca permet de lutter contre la propagation de l’infection.
Ajouter aux gestes barrières la vaccination contre la COVID-19 freine la contamination parce que un sujet vacciné et qui a son immunité bien renforcé, est normalement indemne de la maladie ou bien quand il fait la maladie, il ne développe plus la forme grave. Il n’est donc plus dangereux pour l’autre et puis la propagation du virus est ainsi freinée.
Et donc les rumeurs n’ont aucun fondement scientifique. C’est dommage. J’exhorte la population à se rendre sur les différents lieux de vaccination qui existent sur le territoire national pour aller se faire vacciner afin que nous puissions venir à bout de COVID-19.
Rappelons qu’à travers le mécanisme COVAX, le Bénin a réceptionné 302 400 doses de vaccin Johnson & Johnson, don du gouvernement des États-Unis. Les doses de vaccins ont été réceptionnées à l’aéroport international Cardinal Bernadin Gantin par le Ministre de la Santé Prof.
Benjamin Hounkpatin, l’Ambassadrice des États-Unis, Mme Patricia Mahoney et les organisations membres du mécanisme COVAX, à savoir la Représentante de l’UNICEF et le Représentant Résident par intérim de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), accompagné du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin.
Le mécanisme COVAX est le système mis en place pour assurer un accès équitable aux vaccins dans le monde. Le COVAX est co-dirigé par l’Alliance Gavi, la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), et l’OMS, en partenariat avec l’UNICEF, les fabricants de vaccins des pays développés et en développement, la Banque mondiale, et d’autres.
C’est la seule initiative mondiale qui travaille avec les gouvernements et les fabricants pour garantir que les vaccins contre la COVID-19 sont disponibles dans le monde entier, tant pour les pays à revenu élevé que pour les pays à faible revenu.
Alexandra DJOTAN
L’humanité se trouve aujourd’hui confrontée à une pandémie causée par le virus de la COVID-19. A l’heure actuelle, beaucoup de questions se posent toujours sur l’origine de cette pandémie. Nous savons que celle-ci se transmet par contact direct avec les gouttelettes respiratoires produites par une personne infectée ou par contact avec des surfaces contaminées. Tandis que la COVID-19 continue son avancée à travers le monde quel est donc le sort réservé aux populations africaines plus précisément les Béninois les plus démunies ?
Il est essentiel que nos communautés prennent des mesures visant à éviter la transmission du virus et à réduire les impacts de la pandémie, et qu’elles soutiennent aussi les mesures de lutte contre celle-ci. Au Bénin, malgré les efforts salutaires du gouvernement, dans sa lutte contre la COVID-19, force est de constater que celle-ci continue d’être un cauchemar pour le peuple béninois.
Alors en tant que béninois, nous devons tous prendre des initiatives afin de contribuer à la lutte contre cette pandémie. La seule solution pour vaincre cette pandémie dans notre pays est l’engagement collectif, car notre survie est entre nos mains.
Conscient, qu’en plus des mesures barrières, le vaccin reste et demeure le moyen le plus sûr et efficace pour freiner la propagation du virus de la Covid-19, le Gouvernement du Bénin, dans le souci permanent de protéger les populations contre les effets dévastateurs de cette pandémie, a tôt fait de développer une politique efficace dont celle relative à son adhésion aux mécanismes de soutien au déploiement de la vaccination tel que le mécanisme COVAX.
Ce faible taux est lié aux fausses informations distillées dans l’opinion. Et c’est pour combattre cette pratique malsaine que le Gouvernement a décidé, à travers le Ministère de la Santé, de rencontrer les différentes couches de la société afin de leur porter la bonne information pour qu’elles servent de canaux auprès des populations pour leur mobilisation. Un plus historique de là, allons de lui-même la COVID-19.
Les coronavirus sont une famille de virus, qui provoquent des maladies allant d’un simple rhume. Le virus identifié en janvier 2020 en Chine est un nouveau coronavirus, la maladie provoquée par ce coronavirus a été nommée COVID-19 par l’OMS.
Chez les personnes développant des formes plus graves, on retrouve des difficultés respiratoires, pouvant mener jusqu’à une hospitalisation en réanimation et parfois au décès. Après avoir rencontré un virus, notre organisme développe en général des défenses immunitaires appelées anticorps, lui permettant de se défendre contre ce virus. Dans le cas du COVID-19, des études officielles et formelles n’ont pas encore déterminé de façon précise, la durée de cette immunité.
Bien que nous soyons encore à un stade précoce pour se prononcer sur cette question, de l’avis des scientifiques les premières données semblent rassurantes, car à ce jour, aucun cas réellement confirmé de recontamination prouvée ne semble avoir eu lieu.
Emmanuel Codjo
L’avènement du coronavirus a marqué plus d’un et suscité beaucoup de rumeurs, de polémiques et d’interprétations. La vaccination contre la Covid-19 est venue à son tour raviver les flammes. Des déclarations non fondées ou basées sur des spéculations sont venues confortées la population dans des préjugés qui s’avèrent fausses et meurtrières.
Pendant que les uns disent des vaccins contre la COVID-19 qu’ils tuent ; les autres disent, à qui veut l’entendre que le gouvernement utilise son pouvoir pour obliger la population à se faire vacciner alors que la vaccination est supposée être volontaire.
En réalité, les rumeurs qui circulent sur la vaccination contre la COVID-19 ne sont toujours pas vérifiées. Elles sont très souvent l’œuvre de personnes malveillantes dans l’intention de créer de l’effet considérant l’aspect que toute information à caractère choquant attire plus l’attention de la population et vire rapidement à la propagande.
Les rumeurs conduisent inévitablement à la désinformation et à l’infodémie ; ce qui peut être fatale.
Les vaccins contre la COVID- 19 ne tuent pas et ne détruisent rien en nous.
La vaccination contre la COVID-19 n’est pas meurtrière. Au contraire, elle protège et prépare l’organisme à prévenir le virus et à empêcher d’éventuelles complications en cas de contamination. Il peut arriver, qu’un organisme fasse après la vaccination une réaction ‘’allergique’’ (fièvre…) ; le temps de s’habituer au corps étranger contenu dans le vaccin.
Par ailleurs, les réactions allergiques du genre, nous l’avons constamment même en prenant un simple médicament ou injection qui n’a rien à avoir avec le Coronavirus.
Aussi, ces réactions de l’organisme peuvent être également dues au fait que le patient n’a volontairement ou par ignorance, fait mention de ses antécédents médicaux.
Toujours est-il qu’il y a plusieurs facteurs déterminants qui sont directement liés au patient vacciné plutôt qu’au vaccin qui lui est administré. Et c’est cet aspect que les auteurs des informations non vérifiées choisissent volontairement d’ignorer.
De plus, rassurez-vous de ce que tous les vaccins ont d’abord été analysés et approuvés par l’Etat béninois avant d’être suggérés à la population. Car un gouvernement n’a aucun intérêt à vouloir tuer la population qui constitue sa richesse incontournable en lui administrant des vaccins susceptibles de la nuire. Le gouvernement protège plutôt.
Enfin, s’il s’avérait réellement que les vaccins tuent ; qu’en est-il de tous ceux qui sont encore en vie en dépit de la vaccination ?
Un peu de bon sens nous permettra de conclure que les vaccins contre la COVID-19 sont comme tous les autres en matière de rôle à jouer.
Le gouvernement utilise des stratégies de persuasion et non de contrainte
Il n’a jamais été question pour les autorités gouvernementales d’utiliser d’un quelconque pouvoir pour forcer à la vaccination, mais plutôt de stratégies d’information et de communication ; de veille et d’éveil citoyens.
Le gouvernement a obligation de protéger ses citoyens et c’est tout à son actif de convaincre à la vaccination. Les stratégies dont il fait montre en incitant à la vaccination n’est peut-être pas forcément celles à quoi nous nous attendons. Mais parfois il faut sortir de sa zone de confort pour l’atteinte des objectifs surtout quand cela touche directement la Santé Publique. Nos vies et celles de nos parents et proches en dépendent.
Toujours vérifier la source d’une information avant tout commentaire : le geste qui sauve.
Les rumeurs ne cesseront jamais, cependant :
Avant d’y croire, assurons-nous de leurs véracités et pertinences.
Avant d’y croire, mettons –y un peu de bon sens.
Avant d’y croire, faisons une analyse objectivement personnelle de leur faisabilité.
Avant d’y croire, vérifions toujours la source de provenance que ce soit en ligne ou en communauté.
Avant d’y croire, menons nos recherches sur les plateformes officielles conçues à cet effet.
Avant d’y croire, cherchons à savoir ce qu’en dit le Ministère de la Santé, l’OMS, UNICEF-Bénin…
Les rumeurs et polémiques en défaveur de la vaccination contre la COVID-19 sont meurtrières et nous empêchent de faire le bon choix en matière sanitaire. Mais en dehors de tout ce qu’on en dit polémiquement, la vaccination demeure la meilleure prévention et protection contre le virus.
L’évidence est que vous ne pouvez empêcher les autres d’émettre des polémiques ; mais vous pouvez décider d’anéantir leur impact en ce qui vous concerne.