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Jeudi 27 octobre 2022 s’est tenue à Tanguiété la session de formation des U-reporters sur le factchecking. Cette journée de formation sur les techniques de vérification de l’information s’est en effet tenue à l’endroit des jeunes de l’organisation. Venus de Tanguiéta, Natitingou, Toucountouna, Cobli et des autres régions de l’Atacora, les participants ont manifesté un intérêt pour la lutte contre les fake news.

Engagé dans la lutte contre les fausses informations, Unicef-Bénin avec le soutien de l’Ambassade de France au Bénin a lancé une série de formation sur les techniques de vérification des informations. Cette série de formation qui s’adresse aux U-reporters de l’institution onusienne vise à outiller la jeunesse béninoise sur le factchecking. L’objectif d’une telle initiative s’inscrit dans la logique de juguler la prolifération des fake news, l’infodémie.   

Animé par Atman BOUBA, membre de la cellule des factcheckers de Unicef-Bénin, l’atelier a réuni une trentaine de U-reporters venus des différentes localités du département de l’Atakora. Plein de dynamisme, le factchecker n’a pas manifesté aucun effort pour embarquer les participants dans l’aventure de la session.

Avec assiduité, les participants ont pris part aux différents échanges avec le formateur. Dans une ambiance totalement décontractée et amusante, les participants ont développé les aptitudes de vérification de l’information grâce à une stratégie andragogique basée sur les jeux de rôle et des exercices pratiques.

En effet, répartis en groupes de travail, les participants devaient vérifier des informations, déconstruire des images, en se basant sur leur créativité et leurs instincts. Cette adaptation s’est révélée être un succès en raison de l’implication massive et active des participants face au défi de vérification des cas pratiques à eux soumis.

Purement pratique, l’atelier a consisté dans un premier temps en un échange avec les participants sur les fake news, la clarification conceptuelle, l’historique des fake news aussi bien sur le plan international que dans le contexte béninois.

Dans un second temps, il était question de la définition de la typologie des fausses informations, leur anatomie, les techniques et enfin les outils de vérification de l’information. Ainsi, les participants ont pu découvrir les différents types de fake news et sont désormais aguerris à faire la nuance entre elles. S’appuyant sur des images truquées, des informations non vérifiées, Atman a soumis des cas pratiques aux participants mettant à l’épreuve leur sens de l’observation, leur créativité et leurs réflexes.

Chacun des groupes de travail a réussi à relever le défi auquel ils ont été soumis. Après un partage des démarches et des méthodologies suivies, le formateur est parti sur des exemples pour déconstruire des fausses informations. Il a rappelé les démarches à suivre pour un bon factchecking avant de finir avec des astuces et des recommandations pour éviter les pièges des fake news.

Atman Bouba

Tout était parti de la formation sur la vaccination qu’ils ont reçu ce 25 octobre 2022 à Parakou.

Eux, ce sont les jeunes U-Reporters de Parakou formés sur l’importance de la vaccination contre la COVID-19.

Cette séance leur a permis de déconstruire les rumeurs sur la vaccination une fois sur le terrain pour l’atteinte du taux de couverture vaccinale au Benin.

Pour la formation, ils ont été entretenu par Madame BABA-MOUSSA, Infirmière Cheffe Poste CS Zongo.

Cette dernière leur a faire comprendre que, notre première arme contre cette pandémie est la vaccination.

Après la clarification conceptuelle, place maintenant aux foires aux questions avec des études de cas de rumeurs proliférées sur la vaccination contre la COVID-19.

À Parakou tout comme les autres contrées du Bénin, les populations ont eu à entendre de nombreuses rumeurs sur la vaccination contre la COVID-19 et partager de fausses informations sans les vérifier.

Si jusque là la population reste encore réticente c’est notamment grâce à ces rumeurs. D’où la necessité de les déconstuire pour instaurer un climat de paix et de confiance en la vaccination contre la COVID-19.

C’est d’ailleurs, ce qui a motivé UNICEF, de mobiliser pour cette activité, les jeunes sur le terrain après les avoir suffisamment outillé pour qu’ils soient en mesure d’éclairer cette population sur les rumeurs.

Une fois sur le terrain, ils ont échangé avec la population pour connaître les rumeurs qui circulent dans la ville et à cause desquelles certains sont réticents à se faire vacciner et en retour déconstruire ces rumeurs pour que la population se sente en confiance pour accomplir le geste qu’il faut, celui de se faire vacciner.

A travers leur participation inclusive à cet échange, les jeunes U-Reporters sont plusque jamais engagés aux cotés de Benin, qui a eu cette initiative.

Tout le monde descent.

Ce fut une belle émission au cours de laquelle des actuces et techniques ont été données pour savoir comment identifier et vérifier les vraies ou fausses informations et la vaccination.

En voici ici quelques unes qui font partie de celles partagées par Isabelle Lemou, membre actif de la cellule de fact-checking de UNICEF Benin, avec les auditeurs.

Après avoir reçu l’information, vous devez necessairement avoir les réflexes ci dessous. Il faut :

s’assurer fiabilité de la source,

– recouper les informations,

– attention aux pièges à clics, date et titre,

– consulter les sources officielles.

Quand à Docteur Akim Gouda, coordonnateur de la zone sanitaire Parakou-N’dali, il a sensibilisé les auditeurs sur l’importance de la vaccination contre la COVID-19, pour l’immunité collectif au Bénin.

Il a d’ailleurs été un bon exemple en se faisant vacciner pour se proteéger et proteéger ses proches. Il demande de faire comme lui pour que la victoire soit remporteée sur cette pandémie car ensemble, on sera plus fort.

Nous remercions cette initiave de UNICEF Benin, sous l’appui de Ambassade de France au Bénin.

#SanteBenin

#wasexo

#vaccinonsnous

Ce samedi 22 Octobre, une soixantaine de jeunes U-Reporters ont pris part à la formation sur le fact-checking. La formation a été assurée par deux membres de la cellule de Fact-checking de l’UNICEF Bénin. Il s’agit de Atman Bouba et de Isabelle LEMOU. Le dit atelier s’est déroulé sur une journée et a pris en compte quatre modules principaux. Ces modules leur permettront d’une part de connaître l’historique de la thématique et de vérifier les informations qui circulent sur les réseaux sociaux et en communauté.

C’est parti d’un test de connaissances que la formation sur le fact-checking  a débuté ce samedi à Banikoara. Les U-Reporters ont travaillé par groupe de dix en vue de mettre leurs acquis en commun et d’échanger sur leurs connaissances antérieures. Au terme de cette approche, il s’est avéré que les participants ont des prérequis sur le thème relatif à la vérification de l’information.

Toutefois, avec les formateurs, ils ont retenu que la vérification des faits vient du journalisme à travers l’invention et le développement de l’imprimerie. “Il est important de connaître la genèse de l’information car c’est de là que part l’investigation qui va donner les prémices du fact-checking” explique Atman BOUBA l’un des formateurs. A cela va s’ajouter la clarification des concepts.

Il est question ici de ce qu’est une “FAKE NEWS”. Les participants ont d’ailleurs apporté des explications qui s’approchent de ce qui est connu officiellement de ces termes. Mais ce qu’ils retiennent c’est qu’une fake news est “une information délibérément fausse, ou jugée comme telle diffusée dans le but de nuire ou de porter atteinte à autrui”.

La fake news est aussi connue sous différente appellation: intox, infox et hoax. Les deux formateurs ont insisté sur les conditions qui font d’une information une intox en générale, préméditation, intention de nuire et diffusion à grande échelle”. L’attention des participants a été attirée sur les différents types de fausses informations.

Ceci, en vue de les aider à savoir ce qui se cache réellement derrière les intentions des auteurs d’information et de connaître la ligne éditoriale de certains médias. Ainsi, ils ne prendront pas pour argent comptant toutes sortes d’informations. Et justement parlant de typologie, nous avons “la satyre ou parodie, contenus trompeurs, contenus fallacieux, faux contexte, contenus manipulés et des pièges à clics”. 

Comment vérifier les informations?

Pour vérifier les informations, il est nécessaire de connaître certaines astuces, techniques et outils. Là-dessus, les formateurs n’ont pas hésité à partager leurs connaissances. Les astuces partagées sont identifier la source de l’information, identifier l’auteur, vérifier la date de publication, évaluer ses préjugés, aller au-delà du titre et évaluer d’autres sources.

Avec ces techniques, les U-reporters formés, utiliseront ensuite les outils tels que TinEye, InVid We Verify, Search by image, Google image, Exif Viewer, Fake image detector, Reverse image search et des opérateurs booléens et la recherche avancée sur Google pour vérifier des images et publications diffusées. 

A la fin de la séance de formation, Isabelle LEMOU, co-formatrice leur a adressé quelques recommandations à suivre pour ne pas tomber sous le joug des fausses informations. “Vous devez toujours vérifier ce qui a été déjà publié, disposer de plusieurs sources distinctes, recouper au maximum les informations que vous collectez, étayez vos hypothèses par des faits, confronter vos sources, ne vous laissez pas embarquer dans vos passions et obsessions” a insisté Isabelle LEMOU.

Pour conclure …

Les participants avant de repartir vers leurs localités respectives, ont promis de toujours vérifier les informations avant de partager. Lorsqu’ils auront du mal à trouver la source d’une information, ils s’abstiendront de partager. Par ailleurs, les participants promettent de restituer les connaissances acquises au cours de cette formation à leur communauté respective.

Car désormais, ils connaissent l’histoire de l’information, ce que c’est qu’une fake news, les astuces, techniques et outils de vérification de fausses informations, des outils concrets pour remonter à une source d’information. Ils sont repartis satisfaits quant à leurs attentes de cette formation. 

Notons que les participants sont venus de l’Atacora et de l’Alibori respectivement de Kérou, Ségnana, Malanville, Kandi et Banikoara.

Isabelle LEMOU

Au cours d’une descente sur le terrain le dimanche 28 août 2022 à Adjarra avec une équipe de jeunes U-Reporters de la cellule Unicef Bénin; dans le but de sensibiliser la population sur le COVID-19  et la vaccination, nous avons appris beaucoup de rumeurs qui nous ont laissé stupéfaits.  

En effet, sur la question de la vaccination, voilà entres autres, quelques propos recueillis au quartier Agboto :

– ‘‘Le vaccin serait à la base de la mort chez certaines personnes’’ ;

– ‘‘D’aucuns  pensent que le coronavirus n’existe même pas en Afrique’’. 

– ‘‘Ils estiment que c’est une maladie des Européens’’ ;

– etc….

 Ce qui nous a le plus surpris est cette version que nous a servi, dame Julienne avec beaucoup d’assurance.  Elle aurait reçu un message alerte dans un groupe whatsapp qui stipulait que la vaccination tue les enfants ; de ne pas faire vacciner les enfants. Le même message affirmait que ces derniers meurent automatiquement après l’injection du vaccin.  Et c’est la raison pour laquelle elle défend à ses proches de faire vacciner leurs progénitures.

Eh bien rassurez-vous, tout ceci n’est que fake-news ; ce sont de fausses informations. 

Le coronavirus existe bel et bien. Il a été identifié en janvier 2020 en Chine selon le site du gouvernement Bénin. La maladie provoquée par ce virus a été nommée COVID-19 par l’OMS (Organisation mondiale de la Santé). Et depuis le 11 mars 2020, l’OMS qualifie la situation mondiale du COVID-19 de pandémie : ce qui signifie que l’épidémie est mondiale et touche tous les continents, que ce soit l’Afrique ; l’Europe, l’Asie, l’Amérique et l’Océanie. 

Et pour rappel, le 16 mars 2021, le Bénin a enregistré son premier cas de COVID-19. Le virus a été détecté et confirmé chez un patient par le laboratoire de référence de fièvres hémorragiques à Cotonou. 

Selon le site officiel de l’OMS Bénin, le total des cas confirmés dans le pays s’élève à 26.595 dont 26.409 traités et guéris et 163 décès. Le site Reuters COVID-19 tracker qui recueille les données sur les cas et les décès liés au coronavirus de 240 pays et territoires du monde entier dont le Bénin vient confirmer le nombre de décès depuis sa dernière mise à jour à la date du 15 juillet 2022.

Sur la question de la vaccination chez les enfants, tout est parti d’une polémique selon laquelle le gouvernement aurait imposé la vaccination anti-COVID-19 aux apprenants du primaire et du secondaire en novembre 2021. Cette information n’est pas vraie. Le gouvernement a apporté un démenti formel aussitôt afin de rassurer la population et surtout les parents d’élèves. Il n’a jamais été question de vacciner les enfants de façon obligatoire. Le ministère de la santé a expliqué qu’aucune équipe  de vaccination ne se présentera dans les écoles et collèges pour une vaccination forcée des enfants. Aussi, pour vacciner un enfant, il faut obligatoirement obtenir le consentement préalable des parents. Au Bénin, seuls les enfants de 12 à 17 ans peuvent recevoir le vaccin Pfizer. Le vaccin ne tue pas. Au contraire, il nous sauve la vie. 

 Voilà 04 raisons pour lesquelles il est important de se faire vacciner.

  • La vaccination est la manière la plus sûre de vous immuniser contre la COVID-19 que de contracter la maladie ;
  • Le vaccin empêche les gens de contracter les formes graves du virus ;
  • Les vaccins sont efficaces et fournissent une forte  protection contre  les formes graves de la maladie et le décès ;
  • Les personnes non vaccinées courent au moins 10 fois plus de risques de décéder de la COVID-19 que de contracter la maladie.

Il est donc important de ne pas baisser la garde et de continuer à prendre des mesures de précaution afin de se protéger et de protéger les autres. Continuons de respecter les gestes barrière et surtout portons nos masques.  

Au nombre de toutes ces infox qui circulent encore malgré les différentes sensibilisations faites par le gouvernement, les organisations internationales et les spécialistes de la question, il est important de continuer le combat et surtout de déconstruire ces rumeurs  dans les zones rurales à travers les canaux de proximité.

La grossesse est un processus physiologique au cours duquel la progéniture vivante d’une femme se développe dans son corps, depuis la conception jusqu’à l’accouchement. De la fécondation de l’ovocyte par le spermatozoïde en passant par la création d’une cellule œuf, qui va se diviser jusqu’à devenir un embryon, puis un fœtus, il se passe tellement de changements morphologiques non moins négligeables sur le corps de la femme, se poursuivant jusqu’à la naissance du bébé. 

Pendant 39 bonnes semaines particulièrement difficiles et stressantes pour nombres de femmes ; de surcroît dans le contexte actuel de la pandémie du COVID-19, la peur et l’incertitude viennent s’ajouter à toutes ces craintes. Quelles sont les dispositions à prendre par les futures mères afin de se protéger elles-même et leurs bébés contre cette maladie ? Les spécialistes nous apportent des éléments de réponse ainsi que des conseils sur les moyens de mener à bien une grossesse sans risque pendant la pandémie.

 Franka Cadée, Présidente de la Confédération internationale des sages-femmes en France a accordé une interview à l’Unicef dans ce sens.

Une femme en état de grossesse peut également contracter la COVID-19 comme tout le monde selon les informations que nous avons reçu. 

A la question de savoir si la femme enceinte peut se faire vacciner contre la COVID-19, la spécialiste a également répondu par l’affirmatif.

‘‘Oui, vous pouvez vous faire vacciner si vous êtes enceinte. Bien que le risque de formes graves de COVID-19 reste faible dans l’ensemble, la grossesse vous fait courir un risque plus élevé de développer une forme grave par rapport aux femmes qui ne sont pas enceintes. De plus, une femme enceinte vaccinée protège son bébé d’un accouchement prématuré’’.

Parlant des risques, si les femmes enceintes ne semblent pas présenter plus de risques de contamination par le virus, elles sont par contre davantage susceptibles de développer des formes graves si elles l’attrapent. Aussi, la probabilité d’accoucher prématurément est plus élevé dans le cas où la femme enceinte contracte la maladie pendant la grossesse.

Après l’accouchement, chez une nourrice qui s’est déjà vaccinée, plus de peur que de mal; la maman peut allaiter son bébé selon le médecin.

Le vaccin est tout à fait sûr et ne présente aucun risque ni pour la mère, ni pour le bébé. Aucun des vaccins contre la COVID-19 disponibles à l’heure actuelle ne contient de virus vivant. Il n’y a donc aucun danger que le vaccin transmette la COVID-19 au bébé par l’intermédiaire du lait maternel. En revanche, les anticorps développés par la mère après avoir été vaccinée peuvent passer dans le lait maternel et contribuer à protéger le nouveau-né. 

Selon Carine Wandji, médecin généraliste au centre de santé Aktion Pro Humanität (APH) de Gohomey dans le département du Couffo que nous avons joint au téléphone, aucune disposition particulière n’est prise pour les femmes enceinte en cette période de COVID-19. Elles doivent suivre les mêmes mesures que les personnes ordinaires. Elle a par la suite, recommandé de continuer à respecter sans relâche les gestes barrière afin de se protéger contre la COVID-19. 

Aussi insiste-t-elle, il faut immédiatement consulter  un médecin en cas de symptômes tels que la fièvre, la toux ou les difficultés à respirer en cas de doute car la COVID-19 sévit toujours et personne n’est épargné.

Gloria de Marie ; cellule factchecking Unicef Bénin.

Gloria Tchidime

Depuis que la COVID-19 a fait son premier cas d’apparition au Bénin, les fausses rumeurs et les fausses nouvelles ont de plus en plus la peau dure. Avec l’avènement de la vaccination, les Fake news s’enflent et perturbent tous les efforts de riposte du gouvernement et de l’OMS. Depuis quelques mois, il se répand dans l’opinion publique que la vaccination contre la covid 19 serait devenue payante, et pourtant, cette information est complètement fausse !

L’apparition d’une fausse nouvelle qui menace la santé publique

Sur les réseaux sociaux, de bouche à oreille, ce qui n’était ni d’autre qu’une rumeur a commencé à s’enfler au point d’attirer l’attention des autorités sanitaires de notre pays. Dans un contexte où la réticence dans le rang des populations est encore manifeste sur la vaccination contre la COVID-19, cette infox était devenue pour beaucoup une excuse toute faite pour ne pas accomplir cet acte salvateur qui va permettre à la communauté d’être au pas de l’immunité collective. Les auteurs de cette machine à fausses rumeurs se sont aussi assurés que même dans les zones de non-accès à internet, que les populations soient quand même au courant de leur information fabriquée pour s’opposer aux mesures sanitaires de riposte à la pandémie.

Le démenti formel et sans appel de l’ANSSP

Pour démentir cette fausse information, il a fallu une rencontre d’échanges des cadres de l’OMS, de l’UNICEF et du ministère de la santé à travers l’Agence Nationale de Soins de Santé Primaires avec les blogueurs du Bénin le 15 décembre 2021 pour apporter un démenti formel. Cette rencontre qui est intervenue dans le cadre de la campagne nationale d’accélération de la vaccination contre la  COVID-19 a permis de comprendre que contrairement à la fausse information répandue comme une traînée de poudre dans les communautés et qui rendait la vaccination payante contre 25000 FCFA, se faire vacciner au Bénin est toujours gratuit, sûr et efficace. Ce démenti a été apporté par Madame Fidélia HINSON, Coordonnatrice des projets REDISSE – PPRC et appuyé par le Directeur Général de l’ANSSP, Dr Thierry LAWALE.

Emmanuel Ganse

Disponibilité des services de vaccination contre la covid10 dans les centres de santé et importance de la deuxième dose de vaccin et la poursuite de la vaccination dans la zone sanitaire Parakou N’Dali.

Des recommandations sont faites par le gouvernement béninois dans le cadre de la vaccination à toute personne âgée de plus de 18 ans notamment le personnel enseignant et administratif des établissements publics et privés, étudiants ; personnel militaire et para militaire, les taxi motos, toutes les couches sociales du Bénin.

Depuis plusieurs mois déjà ; les autorités sanitaires s’attellent pour une large couverture vaccinale dans tous les départements du pays. Les doses de vaccin sont rendues disponibles sur toute l’étendue du territoire nationale dans les formations sanitaires et les aires sanitaires.

La campagne accélérée de vaccination contre la COVID -19 a eu ses effets car toutes les forces vives ont été sensibilisées dans le but d’amener les communautés à adhérer à la vaccination. Des messages de sensibilisations sont diffusés sur toutes les chaines de télévisions et stations radios dans le but de sensibiliser et de montrer l’importance de la vaccination pour rester un tant soit peu à l’abri du mal

Dans la zone sanitaire Parakou N’Dali, les services de vaccination contre la COVID -19 sont disponibles dans 16 centres de santé à savoir 7 formations sanitaires dans la commune de Parakou et 9 dans la commune de N’Dali. Selon le médecin coordonnateur Akim GOUDA intervenu dans le cadre d’une émission spéciale sur la radio fraternité émettant depuis Parakou et en partenariat avec la Direction départementale de la santé du Borgou, les statistiques dans cette ère sanitaire sont peu reluisantes. 

A la date du lundi 24 octobre 2022, plus de 76.000 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin dont environ 60.000 personnes dans la commune de Parakou et plus de 16.000 dans la commune de N’Dali ce qui équivaut à plus de 60 pour cent de la population. 

D’après toujours les explications de cette autorité sanitaire spécialiste de la santé publique ; l’objectif n’est toujours pas atteint en ce qui concerne une large couverture vaccinale car le nombre de personnes ayant adhéré à la deuxième dose de vaccination est inférieur à 50 pour cent. Docteur Akim GOUDA invite la communauté a une prise de conscience et les témoigne une fois encore de l’efficacité des vaccins.

L’affluence au niveau des services de vaccination a considérablement baissé ces derniers jours. Les populations semblent ignorer l’existence du mal notamment avec les mesures et décisions prises par le gouvernement pour vivre désormais avec le mal. Mais attention ! le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Parakou N’Dali informe la communauté de l’existence toujours du Coronavirus au Benin. Le mal n’est pas totalement circonscrit. Le personnel soignant est toujours en état de veille pour d’éventuels cas de contamination.

La vaccination demeure la seule solution pour amoindrir le risque.La 2eme dose s’avère important pour le renforcement de l’immunité selon les précisons du Dr Akim GOUDA. Dans le cas contraire, la possibilité d’attraper le Coronavirus est beaucoup plus susceptible car l’immunité n’est pas totalement acquise.

C’est pourquoi le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Parakou N’Dali insiste sur la prise de la deuxième dose et invite les populations qui ont négligé la deuxième dose à le faire incessamment pour une immunité totale. Peu importe l’intervalle de temps, le rattrapage de la deuxième dose est essentiel.

Tous les hôpitaux publics de l’ère sanitaire Parakou N’Dali sont mobilisés pour la vaccination et le personnel soignant disponible pour les différentes préoccupations des populations.

La vaccination contre la Covid-19 est désormais encrée dans les vaccinations de routine au Benin. Cette campagne doit se poursuivre pour limiter la propagation du virus è long terme. Et avec le mouvement et le brassage entre les hommes, une résurgence du mal est à craindre à tout moment. La veille doit être permanente pour éviter de nouvelles variantes plus meurtrières que les autres qu’on a connu au Benin.

Les stratégies mises en place jusqu’ici par le gouvernement ont permis un tant soit peu de contrer le mal et l’allègement des mesures barrières ne doit pas être considéré comme la fin de la pandémie. Bien au contraire.  Les autorités sanitaires invitent les communautés à adhérer à la vaccination contre le Coronavirus. Le mal existe toujours ; la pandémie est loin d’être conjuguée au passé.

Darille MEDEGAN FAGLA 

La COVID-19 est une maladie qui continue de créer de la frayeur chez certaines personnes et qui paraît floue chez d’autres. Cette situation est raisonnable tire sa source de la brusque apparition du Sras-Cov 2. Face à ces sentiments divergents, comment et pourquoi se fier aux vaccins contre la COVID-19?

Les laboratoires médicaux ont mis les petits plats dans les grands pour sortir des vaccins au lendemain de la découverte de la maladie à Coronavirus qui a fait de nombreux morts à travers le monde.(https://extranet.who.int/pqweb/sites/default/files/documents/Status_COVID_VAX_20Oct2021.pdf ).

Les vaccins quels qu’ils soient tels que les médicaments peuvent présenter des effets secondaires selon les personnes. Même nos petits enfants qui se font vacciner au centre de santé durant leur cinq premières années présentent des effets secondaires mais mineures . (https://www.who.int/fr/news-room/feature-stories/detail/side-effects-of-covid-19-vaccines). Les effets indésirables peuvent être entre autres des maux de tête ou de la fièvre. Toutefois, il urge d’aller voir votre médecin si ces effets persistent ou si vous présentez des effets secondaires graves.

Par ailleurs, il y a plus d’avantages à se faire vacciner. C’est ce qui prime sur les inconvénients. “ Les vaccins contre la COVID-19 vous protègent contre les formes graves de la maladie et la mort, en aidant votre organisme à développer une immunité.

Les vaccins contre la COVID-19 sont un outil essentiel pour mettre un terme à la pandémie et aider les sociétés à reprendre une vie normale”. (https://www.afro.who.int/fr/health-topics/coronavirus-covid-19/vaccines/qa )

Au vu de tout ceci, tout le monde peut se faire vacciner sans s’inquiéter. Au contraire, en se faisant vacciner, nous sauvons des vies et facilitons le retour à une vie normale sans crainte de la pandémie liée à ce Coronavirus. D’ailleurs, nombreuses sont ces personnes vaccinées bien vivantes. Certaines parmi elles témoignent fièrement. A la date d’aujourd’hui 63,1% de la population mondiale a été vaccinée (statistiques Google).

Si vous avez un quelconque doute, les agents de santé sont disponibles ou contactez le numéro vert 136.

La plupart des personnes infectées développent une forme légère à  modérée de la maladie et guérissent sans hospitalisation. Dans  sa lutte préventive contre la Covid 19  et dans le but de garantir la santé de ses populations face à cette pandémie, le gouvernement béninois a adhéré à la  vaccination. La campagne nationale  a démarré en mars 2021 sur toute l’étendue du territoire national.

Selon les autorités sanitaires, le vaccin est l’un des moyens les plus sûrs pour  se protéger de cette maladie. La première phase consistait  à vacciner toute personne souffrant d’une maladie chronique. Ce qui s’est élargi  par la suite vers toutes les couches de la société.

Des rumeurs se sont répandues sur les réseaux sociaux et de bouche à oreille ; Des rumeurs qui font état de ce que le vaccin tue ; le vaccin affaiblit l’organisme ou encore le vaccin est porteur de virus pour une espérance de vie courte. Sur les réseaux sociaux, des  vidéos et audio se diffusent pour intoxiquer et créer  la psychose dans le rang des populations.

COVID-19

Cependant, nombreuses sont ces personnes qui ont adhéré à la vaccination et continuent de vivre pleinement leur vie .Les symptômes de vaccination sont rapidement prises en compte par les agents vaccinateurs .Aucun décès lié à la vaccination COVID-19 n’a été enregistré à la date d’aujourd’hui. Les fausses informations circulent toujours mais aucune n’est vérifiée. Il est important d’informer la population de ce que le vaccin est le seul moyen efficace de se prémunir du Coronavirus

.Il existe plusieurs types de vaccin (Johnson and Johnson, Astrazeneca, Sinovac, Pfizer et Moderna). Les populations ont le choix parmi ces vaccins pour se mettre à l’abri de cette pandémie. Les vaccins sont toujours disponibles au niveau des centres de santé contre 0 Franc ! Les leaders religieux, têtes couronnées ; autorités à divers niveau, citoyen lambda, disons tous non à l’intoxication et œuvrons  pour une large couverture vaccinale COVID 19 dans nos communautés.

Darille Medegan Fagla

“Attention ! Les blancs veulent  finir avec nous en  diminuant les  âmes  sur le continent africain.”  “Ne cédez jamais à  ce machin disons tous non au vaccin.” Cette  déclaration   sortie de la bouche de plusieurs béninois  a fait le tour des réseaux sociaux depuis l’avènement de la pandémie COVID-19 au Bénin.

Elle a suscité  plusieurs commentaires et discussions notamment  au sein des populations. La plupart des commentaires font allusion à une substance  nocive dissimulée dans le vaccin pour tuer les béninois ou pour réduire l’expérience de vie. Pour d’autres citoyens, tous ceux qui optent pour  les doses de vaccin  vont mourir d’ici deux ans.

De bouche à oreille, la nouvelle s’est répandue dans toutes les localités du pays ou  des parents, proches, connaissances ou amis vivent dans la psychose.  Celle-ci fait suite à l’annonce de la réception des doses de vaccin par le gouvernement béninois et le lancement de la campagne de vaccination COVID-19 au Bénin.

La  vérification des faits

La vaccination anti Covid peut elle tuer ? Nous nous sommes rapprochés des spécialistes de la santé  pour mieux comprendre cette rumeur qui crée la panique et la psychose dans le rang des populations .

Le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Parakou –N’Dali s’est confié à nous dans le but de sensibiliser la population. Dans l’interview à nous accordé le  Docteur Akim GOUDA  parle dans un premier temps de l’importance de la vaccination COVID-19 pour les personnes souffrant des pathologies chronique telles que (le drépanocytaire, l’asthme, l’hypertension artérielle, le diabète etc..) qui sont fragiles et vulnérables et les personnes du 3ème âge.

Les adultes à partir de 18 ans sont aussi concernés pour se mettre à l’abri de cette infection virale. selon ses explications , seule la vaccination peut permettre à la population béninoise de se mettre à l’abri du mal et le gouvernement soucieux de la bonne santé et d’une meilleure prise en charge de ses populations a vu juste en initiant cette campagne de vaccination.

Le spécialiste de la santé a par ailleurs invité toutes les couches sociales  de 18 ans au plus a adhéré à la campagne de vaccination et insiste sur la gestion des cas MAPI dans les centres de santé réquisitionnés à cet effet , a-t-il rassuré. Le médecin coordonnateur a apporté des précisions aussi sur les types de vaccin disponibles : il s’agit de Johnson and Johnson, Sinovac, Pfizer, Moderna.

L’adhérent a le choix entre ces vaccins et le personnel soignant commis à cette tâche a le devoir et l’obligation de fournir toutes les informations nécessaires avant l’administration du vaccin. 

Dr Akim GOUDA invite les populations à faire recours à un agent de santé pour recevoir la bonne et vraie information liée à la vaccination Covid. Le Vaccin covid est efficace et  ne tue pas. Au contraire, elle permet à l’individu de se protéger contre cette pandémie et ne pas développer les formes graves du mal a-t-il ajouté.  

Nous sommes allés sur les sites officiels du gouvernement qui actualise chaque jour les informations liées à la COVID-19 et de l’UNICEF  l’un des partenaires  techniques et financiers qui se montre   pour des informations fiables sur la COVID-19  et sur la vaccination. 

Informations utiles 

Le Bénin à l’instar des autres pays du monde est secoué par la COVID-19 .Le premier cas a été détecté en mars 2020. Le gouvernement  et les autorités sanitaires se sont mobilisés pour circonscrire cette maladie très tôt déclarée  pandémie par l’Organisation Mondiale de la Santé  (OMS).

A travers des communiqués et messages de sensibilisation, les acteurs de la chaîne sanitaire du Bénin alertent  sur des cas enregistrés au quotidien dans nos formations sanitaires et insistent sur les méthodes de prévention. Lesquelles méthodes axées sur le respect de la distanciation entre les hommes,  le port systématique des masques, le respect des règles d’hygiène autour de nous et notamment le lavage des mains pour éviter la contamination. Des  centres de prise en charge et de  traitement sont créés  sur toute l’étendue  du  territoire national pour recevoir les éventuels cas.

COVID-19

Beaucoup d’efforts sont consentis pour éviter la propagation du mal. A la date d’aujourd’hui, le nombre de contaminations à la COVID-19  a considérablement chuté  grâce aux efforts des uns et des autres.  Le gouvernement a allégé les mesures barrières  contre cette pandémie : le port de bavette n’est plus une obligation mais attention !

La COVID-19 existe toujours et est toujours d’actualité .La veille est permanente dans le rang des autorités sanitaires et au niveau  des hôpitaux. Chaque béninois doit prendre conscience du danger et s’attendre à une résurgence du mal. Chères  populations  béninoises ! Les gestes barrières ne sont pas à bafouer ; ils sont toujours d’actualités  si nous voulons bannir la COVID-19 de nos communautés. Dès que les symptômes  se présentent tels que (la fièvre  suivie de la toux  la fatigue, perte du goût et de l’odorat, maux de gorge, diarrhée  difficultés à respirer ou essoufflement etc..), il y a lieu d’alerter et se rendre dans un centre de santé pour une prise en charge rapide.  Non au COVID 19 ! Cela  passe par le respect des gestes barrières.

Verdict 

La Covid 19 existe belle et bien au Bénin et la  vaccination  est le seul moyen efficace pour se protéger et éviter les formes graves de la pandémie dont la mort. Ces rumeurs qui circulent sur les réseaux sociaux ne sont pas fondées. Faites appel aux spécialistes de la santé pour avoir de bonnes informations.

A préciser qu’à la date du 15 juillet 2022  le Bénin compte 27.216 cas de contamination et malheureusement dénombre 163 décès.
Darille  MEDEGAN  FAGLA

Au centre Bénin, c’est déjà la rentrée des classes. Les enfants ont repris avec le chemin de l’école. La pandémie de la COVID-19 reste d’actualité et dans tous les débats. Faut-il faire vacciner son enfant ou pas ? des parents hésitent encore devant un virus qui n’a pas encore complètement déposé les armes.

Pendant ce temps, les rumeurs font passer que les enfants de tout âge sont vaccinables contre la COVID-19. Une information tendancieuse que nous avons vérifiée pour vous.

Nous avons contacté, Dr Mariam Sylla Diene, Cheffe du service survie de la santé infantile à l’UNICEF Bénin. Elle se veut claire « La vaccination contre la COVID-19 au Bénin concerne les personnes de 12 ans et plus. »

Nous poussons un peu plus nos recherches sur le site du gouvernement du Bénin et tombons fortuitement sur un démenti formel d’une supposée imposition de la vaccination anti COVID-19 aux écoliers et élèves. Dans ce démenti formel, le ministère de la Santé précisait que le vaccin Pfizer est le seul qui peut être administré aux enfants de 12 à 17 ans et ce, après l’obtention du consentement préalable des parents. Autrement dit, tous les enfants ne sont pas vaccinables.

Si dans certains pays du monde, les enfants de moins de 12 ans sont appelés à se faire vacciner contre la COVID-19, ce n’est pas encore le cas au Bénin.

Bien que cela soit rare, même des enfants en bonne santé peuvent contracter le virus de la COVID-19. S’ils sont infectés, ils peuvent avoir des problèmes de santé à court et à long terme et diffuser la COVID-19 à leurs proches et aux personnes à l’école et dans leur communauté. Il n’y a aucun moyen de savoir à l’avance comment les enfants ou les adolescents seront affectés par la COVID-19. La vaccination constitue donc la seule alternative pour se prémunir contre les formes graves de la maladie. Elle aide les enfants à combattre le virus qui cause la COVID-19, en plus de leur offrir une robuste protection au risque d’effacer 30 ans de progrès en matière de santé infantile.

Importants dégâts de la COVID-19 sur les enfants

La COVID-19 est une crise mondiale qui a un impact négatif sur le droit des enfants sur divers plans à savoir la santé et l’éducation disait la Représentante de l’UNICEF, Mme Djanabou MAHONDE à l’occasion du lancement officiel de la vaccination au Bénin pour en appeler à la responsabilité des parents. « Il y va de la responsabilité des parents d’assurer l’avenir des enfants en se faisant vacciner contre la COVID-19 afin de se protéger eux-mêmes, mais aussi leurs enfants. » a déclaré la Représentante Résidente de l’UNICEF.

À la directrice Exécutive de l’UNICEF, Catherine Russell de renchérir lors de la rencontre de haut niveau tenue le vendredi 23 septembre 2022 à New York que les enfants sont parmi les grandes victimes de la pandémie, en raison de la perturbation de leur éducation et de leur protection sanitaire.

« Si dans les premiers mois de la pandémie, il était difficile d’en réduire l’impact sur les services de santé pour enfants et les vaccinations basiques, il est temps de réaffirmer nos engagements », a observé Catherine Russell. « En érigeant des systèmes de santé plus solides, en améliorant l’accès aux soins de routine et aux vaccinations, nous nous assurons de la santé des enfants et nous nous préparons mieux aux prochains chocs. »

Megan Valère SOSSOU