Fact-checking : l’anticoagulant des rumeurs…

Fact-checking : l’anticoagulant des rumeurs...

Ce que nous continuons d’ignorer, c’est qu’une rumeur peut tuer.  Une rumeur, si on n’y prend pas garde, nous plonge dans l’inintelligence totale.

Le factchecking, le concept salvateur ?

L’avènement des réseaux sociaux, la liberté d’expression et nombreux d’autres facteurs ont donné le pouvoir aux uns et aux autres de s’exprimer sans crainte. C’est ainsi donc que beaucoup en abuse au point d’empêcher d’autres citoyens de jouir de leur droit à l’information : surtout la bonne information. 

La rumeur, Et si on en parlait davantage…

Etymologiquement du latin Rumor, le mot ‘’rumeur’’ fait allusion au bruit, rumeur publique, murmure d’une foule…

La rumeur est donc un bruit informel, confus, lointain, persistant ; c’est un phénomène de diffusion par tout moyen de communication d’une information dont la véracité est douteuse ou incertaine.

Des individus malintentionnés façonnent et modifient les faits à leur convenance de sorte à créer un effet choc, un Buzz, une propagande. Cependant il incombe de préciser que la majorité des rumeurs sont produites spontanément sans préméditation ni complot ; mais sont plutôt le fruit d’un mensonge ou de parole en l’air dont les uns et les autres se saisissent en amplifiant. 

Face aux rumeurs, une réactivité s’impose. Mais nombreux sont les pièges qui se dressent en voulant rétablir la vérité. Il faudra dans ce cas, mettre en évidence des techniques assez convaincant pour démentir les rumeurs ; histoire d’apporter de la lumière sur les faits sans les déformer : d’où l’essence du concept de Factchecking qui se veut incontournable dans l’investigation factuelle.

Le Factchecking : Une réponse efficace aux rumeurs…

Le factchecking est venu apporter des outils et techniques efficaces pour limiter les rumeurs ; et constamment œuvrer pour la vérification des faits et le partage d’information fiable et digne. 

A travers des techniques bien définies, le factchecking alerte au fur et à mesure l’opinion publique ; met à la disposition les astuces de vérification des faits et images.  C’est ainsi qu’il est nécessaire d’identifier la source de l’information en explorant la source et son but ; d’identifier l’auteur en faisant une recherche rapide sur lui, sa fiabilité et son existence.

Faudra-t-il aussi Vérifier la date de publication en consultant la date de mise en ligne ; évaluer ses préjugés en faisant attention à nos opinions ; aller au-delà du titre en lisant l’intégralité des articles.

Enfin, le factchecking recommande d’évaluer d’autres sources en élargissant ses sources d’information pour vérifier l’information. 

Du fait qu’il est indispensable de faire recours aux sources, canaux et outils officiels, le factchecking favorise la vérification par le biais des sites web et moteurs de recherche aussi efficaces les uns que les autres :

  • Tin Eye
  • InVid
  • We Verify
  • Search by image
  • Google image
  • Exif Viewer
  • Fake image detector
  • Reverse image search
  • Les opérateurs booléens et la recherche avancée sur Google, Yandex, Baidu, YouTube et DataViewer …

En factchecking, se fier à son propre instinct, son analyse personnelle, à son sens poussé d’observation sont aussi indispensables que n’importe quels outils ou astuces. En réalité, il y a de ces rumeurs qui ont leur fondement dans les actes courants et dont les vérifications doivent se faire avec des techniques dont efficacité et banalité se côtoient avec un mélange d’objectivité pur et d’esprit critique assez engagé.  A chaque type de rumeur correspondra alors un élément adapté de réponse en Factchecking. Il importe alors aux Factcheckers, journalistes ou tout citoyen partisan de bonne information de savoir comment s’y prendre.

Le geste utile pour contrer la propagande des rumeurs

Le Factchecking se révèle donc l’outil primordial de limitation de la propagande des rumeurs. A chacun donc d’y puiser le meilleur pour faire de la vraie information un pilier important dans tous les domaines plus particulièrement celui lié à la santé : COVID 19 ainsi que la vaccination. 

Edwige B. BINAZON