Disponibilité des services de vaccination et importance de la deuxième dose de vaccin dans la zone sanitaire Parakou N’Dali.

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Disponibilité des services de vaccination contre la covid10 dans les centres de santé et importance de la deuxième dose de vaccin et la poursuite de la vaccination dans la zone sanitaire Parakou N’Dali.

Des recommandations sont faites par le gouvernement béninois dans le cadre de la vaccination à toute personne âgée de plus de 18 ans notamment le personnel enseignant et administratif des établissements publics et privés, étudiants ; personnel militaire et para militaire, les taxi motos, toutes les couches sociales du Bénin.

Depuis plusieurs mois déjà ; les autorités sanitaires s’attellent pour une large couverture vaccinale dans tous les départements du pays. Les doses de vaccin sont rendues disponibles sur toute l’étendue du territoire nationale dans les formations sanitaires et les aires sanitaires.

La campagne accélérée de vaccination contre la COVID -19 a eu ses effets car toutes les forces vives ont été sensibilisées dans le but d’amener les communautés à adhérer à la vaccination. Des messages de sensibilisations sont diffusés sur toutes les chaines de télévisions et stations radios dans le but de sensibiliser et de montrer l’importance de la vaccination pour rester un tant soit peu à l’abri du mal

Dans la zone sanitaire Parakou N’Dali, les services de vaccination contre la COVID -19 sont disponibles dans 16 centres de santé à savoir 7 formations sanitaires dans la commune de Parakou et 9 dans la commune de N’Dali. Selon le médecin coordonnateur Akim GOUDA intervenu dans le cadre d’une émission spéciale sur la radio fraternité émettant depuis Parakou et en partenariat avec la Direction départementale de la santé du Borgou, les statistiques dans cette ère sanitaire sont peu reluisantes. 

A la date du lundi 24 octobre 2022, plus de 76.000 personnes ont reçu au moins une dose de vaccin dont environ 60.000 personnes dans la commune de Parakou et plus de 16.000 dans la commune de N’Dali ce qui équivaut à plus de 60 pour cent de la population. 

D’après toujours les explications de cette autorité sanitaire spécialiste de la santé publique ; l’objectif n’est toujours pas atteint en ce qui concerne une large couverture vaccinale car le nombre de personnes ayant adhéré à la deuxième dose de vaccination est inférieur à 50 pour cent. Docteur Akim GOUDA invite la communauté a une prise de conscience et les témoigne une fois encore de l’efficacité des vaccins.

L’affluence au niveau des services de vaccination a considérablement baissé ces derniers jours. Les populations semblent ignorer l’existence du mal notamment avec les mesures et décisions prises par le gouvernement pour vivre désormais avec le mal. Mais attention ! le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Parakou N’Dali informe la communauté de l’existence toujours du Coronavirus au Benin. Le mal n’est pas totalement circonscrit. Le personnel soignant est toujours en état de veille pour d’éventuels cas de contamination.

La vaccination demeure la seule solution pour amoindrir le risque.La 2eme dose s’avère important pour le renforcement de l’immunité selon les précisons du Dr Akim GOUDA. Dans le cas contraire, la possibilité d’attraper le Coronavirus est beaucoup plus susceptible car l’immunité n’est pas totalement acquise.

C’est pourquoi le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Parakou N’Dali insiste sur la prise de la deuxième dose et invite les populations qui ont négligé la deuxième dose à le faire incessamment pour une immunité totale. Peu importe l’intervalle de temps, le rattrapage de la deuxième dose est essentiel.

Tous les hôpitaux publics de l’ère sanitaire Parakou N’Dali sont mobilisés pour la vaccination et le personnel soignant disponible pour les différentes préoccupations des populations.

La vaccination contre la Covid-19 est désormais encrée dans les vaccinations de routine au Benin. Cette campagne doit se poursuivre pour limiter la propagation du virus è long terme. Et avec le mouvement et le brassage entre les hommes, une résurgence du mal est à craindre à tout moment. La veille doit être permanente pour éviter de nouvelles variantes plus meurtrières que les autres qu’on a connu au Benin.

Les stratégies mises en place jusqu’ici par le gouvernement ont permis un tant soit peu de contrer le mal et l’allègement des mesures barrières ne doit pas être considéré comme la fin de la pandémie. Bien au contraire.  Les autorités sanitaires invitent les communautés à adhérer à la vaccination contre le Coronavirus. Le mal existe toujours ; la pandémie est loin d’être conjuguée au passé.

Darille MEDEGAN FAGLA